Labeille symbolise l’ardeur au travail, la chasteté, les vertus parfaites, la résurrection. En Chine, elle est associée à l’idée de la guerre, peut-être à cause de son bourdonnement qui agace ou inquiète. “Une personne heureuse ne l’est pas grâce à certaines circonstances, mais plutôt grâce à ses attitudes.” – Hugh Downs Vous sentez-vous heureux ? Sur une échelle de 1 à 10, pouvez-vous dire à quel point vous vivez le bonheur aujourd’hui ? Nos sociétés modernes accordent beaucoup de place à la peur, aux désirs et à la fierté. Bien que notre niveau de vie global tend à s’améliorer, les gens semblent pourtant de plus en plus malheureux. Que ce soit au travail, chez nous ou à l’extérieur, le bonheur semble presque une utopie. C’est pourquoi nous allons voir 10 principes qui vous permettront d’avancer dans votre quête du bonheur. Au programme de cet article N°1 Contemplez vos émotions/pensées négatives ; ne les réprimez pasN°2 Agissez sur ce qui vous rend malheureuxN°3 Mettez à jour votre système de croyancesN°4 Voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié videN°5 Laissez tomber vos attentes et concentrez-vous sur les intentionsN°6 Soyez reconnaissant pour ce que vous avezN°7 Focalisez-vous sur vos Idéaux plutôt que vos ProblèmesN°8 Vivez une vie pleine de sensN°9 Reconnaître le bonheur comme un choixN°10 Ne pensez pas "Et si", mais plutôt "la prochaine fois"Pour conclure N°1 Contemplez vos émotions/pensées négatives ; ne les réprimez pas Aujourd’hui, la plupart d’entre nous ne savons pas gérer nos émotions. Il suffit de voir ce que nous faisons lorsque nous sommes malheureux/en colère/stressé/effrayé. Soit a nous l’endormons b nous mangeons boulimies émotionnelles c nous buvons alcoolisme d nous fumons e nous nous mettons la tête dans le sable, en travaillant et/ou f en ignorant complètement nos émotions. Alors, que se passe-t-il lorsque nous ne gérons pas nos émotions négatives ? Et bien, en ne répondant pas à nos émotions/pensées, celles-ci deviennent alors réprimées. Nous avons alors l’impression que nos émotions/pensées négatives ont disparu le jour suivant, mais non, elles sont encore là. Elles sont juste profondément enfouies dans notre inconscient. Ce n’est après qu’une question de temps avant qu’elles n’émergent à nouveau, habituellement lorsque nous faisons face à une situation qui déclenche ces souvenirs latents. A ce moment-là, nous pouvons soit continuer à ignorer nos ressentis, et donc à répéter ce cycle à nouveau, ou bien traiter cela immédiatement cette fois-ci. Il faut maintenant choisir, continuerez-vous à ignorer les cris d’alarme de votre esprit en vous anesthésiant dans votre train-train quotidien, ou bien aurez-vous le courage de commencer à vivre votre vie en pleine conscience ? Cela ne tient qu’à vous. Comment pouvons-nous gérer nos émotions/pensées négatives ? 1. Premièrement, en déchargeant votre esprit. Surtout si l’incident vient de se produire et que vous êtes confrontés à un grand afflux d’émotions négatives. La méditation, ou bien simplement contempler d’un point de vue extérieur notre situation, est très utile à cet effet. Vous pouvez aussi utiliser ce qui vous déstresse habituellement, comme jouer un jeu, prendre une pause, marcher un peu, écouter de la musique, etc. Du moment que vous reviendrez à votre situation problématique après vous être détendu un peu. 2. Identifiez votre source de malheur, en vous demandant “Qu’est-ce qui me rend malheureux ?”. Les réponses peuvent être très révélatrices, surtout si vous ne vous êtes jamais posé la question. Cela vous poussera dans la bonne direction, parce que plutôt que de prendre vos émotions telles qu’elles sont, vous faites maintenant l’effort de les comprendre. Si vous êtes déjà très conscient de vos émotions, cela vous permettra d’aller encore plus loin. 3. Créez une liste d’étapes qui vous permettront de gérer votre source de malheur. Voyez les étapes suivantes. N°2 Agissez sur ce qui vous rend malheureux Je dirais que je suis quelqu’un de très heureux. Non pas parce que je ne ressens pas d’émotions négatives, comme tout le monde, il y a des moments où je me sens malheureux. Il y a aussi des moments où je m’énerve ou au contraire où je suis triste. Que dois-je faire durant ces moments-là ? Dois-je me laisser enfoncer dans mes émotions négatives ? Non, ce n’est pas ce que je veux. C’est inutile et cela gaspillerait juste mon énergie mentale. Si quelque chose vous ennuie, occupez-vous en dès maintenant. Ne laissez pas votre malheur grandir, car votre bonheur doit être votre priorité numéro 1 dans votre vie. Voici mes quelques astuces 1. Réglez votre problème immédiatement. Cela ne sert à rien d’attendre. Plus vous attendrez et plus vous vous sentirez malheureux. 2. Concentrez-vous sur ce que vous pouvez faire, et non sur ce que vous ne pouvez pas faire. Cela inclut a les choses dans le présent b vos pensées et actes. Donc pas de choses dans le passé ou dans le futur, ou de pensées ou actions qui concernent d’autres personnes. 3. Rappelez-vous que chaque problème a sa solution. Vous n’êtes limité que par votre esprit. Ce n’est que lorsque vous élargirez le cadre de votre réflexion que vous trouverez la solution la mieux adaptée à vous. Faites preuve de créativité. 4. Une fois que vous avez fait tout ce qui était de votre ressort, laissez les choses suivre leur cours. Vous avez fait tout ce que vous pouviez. Maintenant laissez les autres et l’univers faire leur part. N°3 Mettez à jour votre système de croyances Si un problème persiste malgré que vous avez tout fait pour le régler, ou bien si la source de malheur est irréversible par exemple, le décès d’un proche ou changer le passé ou encore quelque chose hors de votre portée comme les pensées ou actions des autres… C’est que vous avez des croyances limitantes qui vous empêchent de voir la situation sous un autre point de vue ! Il est très facile de croire que nous ne sommes pas maître de nos émotions, c’est ainsi que l’on dit “il/elle m’énerve”, “tu me rends triste”, “tu me fatigues”… C’est le signe que nous faisons fausse route, parce que nos émotions nous appartiennent. Il ne tient qu’à nous de choisir si l’on souhaite vivre de l’énervement, de la tristesse ou au contraire de la joie. Oui, c’est aussi simple que ça. Passer de la mentalité “Je n’arriverai à rien dans ma vie” à “Je peux surmonter tout ce qui m’arrive” peut produire d’énormes changements dans votre vie. Dans un cas vous vous auto-sabotez, et dans l’autre vous avez confiance en vos capacités pour trouver les solutions à vos problèmes. C’est pourquoi il est important de passer en revue nos “croyances” et d’y faire le ménage. Ne gardez que celles qui vous aident et vous permettent d’aller de l’avant. Et si quelque chose vous rend malheureux, cela ne sert à rien de le ressasser continuellement, parce que vous ne faites que rendre votre vie plus misérable. C’est justement le signal qu’il faut faire une introspection et mettre à jour votre système de croyance, ce qui vous permettra de dissoudre ces croyances limitantes pour les remplacer par des croyances aidantes. N°4 Voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide Vous avez sûrement déjà entendu le proverbe “Après la pluie, le beau temps”. Cela signifie que même si une situation vous paraît négative ou sans issue, il y aura toujours des côtés positifs à celle-ci. Par exemple, voici une liste de choses que la majorité des gens considéreraient comme négatif, surtout si cela nous arrive. Arriver en retard à un rendez-vous Procrastiner sur un projet Rater un entretien d’embauche Être licencié de son travail Rompre avec un conjoint Vivre une situation difficile financière, professionnelle, familiale… Et si je vous disais qu’il y a un côté positif à chacune de ces situations ci-dessus ? Une situation perçue comme négative -> Le côté positif de la situation. Arriver en retard à un rendez-vous -> 1 Vous savez maintenant qu’il y a des limites à respecter pour arriver à l’heure. 2 Votre retard vous a appris l’importance d’être ponctuel. Procrastiner sur un projet -> Vous êtes maintenant conscient qu’il vous faudra reconsidérer votre projet d’un autre point de vue pour retrouver votre motivation, ce qui vous rapproche déjà de votre but. Rater un entretien d’embauche -> 1 Analyser à posteriori l’entrevue vous permettra d’apprendre ce qu’il faut éviter de faire/dire pour votre prochain entretien. 2 Ce que vous avez appris de cette entrevue peut vous permettre d’obtenir un meilleur boulot à l’avenir. Être licencié de son travail -> 1 Cela vous permettra d’avoir le temps de réfléchir à ce que vous voulez faire dans votre vie. 2 Vous pouvez maintenant vous embarquer dans de nouvelles opportunités. Que ce soit de travailler pour de nouvelles entreprises, choisir d’autres rôles ou vous lancer dans une nouvelle carrière, ou encore lancer votre propre business. Rompre avec un conjoint -> 1 Être libéré d’une relation qui ne fonctionnait pas. Si votre conjoint n’était pas heureux dans cette relation, alors vous n’auriez pas pu être heureux non plus sur le long terme. 2 Vous pouvez maintenant rencontrer d’autres personnes, et très probablement trouver quelqu’un qui vous correspondra mieux que votre ex. Vivre une situation difficile -> 1 Gérer cette situation vous aidera à développer vos capacités à faire face aux imprévus. Vous gagnerez en sagesse et en force de caractère. 2 Ce que vous apprendrez vous aidera à grandir et vous améliorer en tant qu’individu, et cela bien plus que si vous n’aviez jamais vécu ce type de situation. Certains peuvent dire que je suis bien trop optimiste avec ce que j’ai écrit plus haut. Mais ce n’est pas le cas. Ce qui est écrit là sont des faits et non des fictions. Beaucoup de gens ont raté leur entretien d’embauche, pour au final obtenir les emplois dont ils rêvaient, chez une autre entreprise. Bien des gens ont rompu difficilement avec leur conjoint, pour vivre une relation épanouie avec leur nouvelle moitié. De même que je suis certain que vous avez vécu des moments difficiles dans votre vie, qui vous ont aidé à devenir qui vous êtes actuellement. Tout ce qui se produit dans nos vies, même ce qui nous déçoit, fait de nous des gens meilleurs. Une fois que vous comprenez cela, alors vous pouvez voir chaque problème comme un apprentissage qui vous permet d’aller plus loin dans votre vie. Voici quelques conseils pour voir le bon côté des choses le verre à moitié plein dans chaque situation Reconnaissez qu’il y a toujours quelque chose de positif à tirer de chaque situation “négative”. C’est à vous de trouver ce que c’est. Quelles expériences avez-vous tirées de cet incident ? Tout ce que vous avez vécu comme expériences, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, vous ont mené à cette situation. Quelles leçons avez-vous apprises ? Vous n’auriez jamais compris ces leçons si vous n’aviez pas vécu cette situation. Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Quelles sont les capacités ou compétences que vous avez développé grâce à cette situation ? Chaque problème arrive avec son lot d’opportunités. Quelles opportunités se présentent maintenant à vous grâce à cette situation ? N°5 Laissez tomber vos attentes et concentrez-vous sur les intentions Concentrez-vous sur vos intentions, et non pas sur vos attentes. Il est difficile d’être heureux lorsque nous avons des attentes très spécifiques de comment les choses devraient être. C’est pourquoi en se concentrant sur ce que l’on souhaite réellement, plutôt que sur le “comment” l’on voudrait que cela se manifeste, nous rend forcément plus heureux. Par exemple, vous souhaitez avoir un travail dans tel secteur avec une paye convenable. Cela a plus de chance de se produire que si vous pensez que vous devez absolument être pris par l’entreprise X, avec un salaire Y pour être heureux au travail. Il ne s’agit pas là de faire des concessions sur nos “idéaux”, mais de se rendre compte que ce qui peut nous satisfaire n’est pas forcément lié à des conditions que nous avons déterminées à l’avance. Toujours pour ce même exemple, il est possible qu’une entreprise Z vous propose un salaire plus bas, mais en vous informant un peu, vous vous rendiez compte qu’elle augmente assez souvent ses employés et que l’environnement de travail y est agréable. Comprenez que chaque objectif que nous avons dans la vie est lié à une intention que nous souhaitons voir se concrétiser, mais qu’en même temps il y a des milliers de façons de faire pour que celle-ci se manifeste. Ainsi ne restez pas coincé sur le résultat que vous imaginiez. Continuez à avoir des objectifs et poursuivez-les, tout en restant concentré sur vos intentions. Une fois ceci fait, vous réaliserez que vous pouvez progresser bien plus vite que le croyiez et que vos attentes vous ont simplement empêché de faire ce qu’il fallait pour avancer vers vos objectifs. N°6 Soyez reconnaissant pour ce que vous avez Savez-vous que peu importe où vous en êtes dans votre vie aujourd’hui, il y aura toujours des personnes qui seront dans une pire situation que la vôtre ? Et que peu importe à quel point les choses semblent désespérées, cela peut aller encore pire ? Ainsi, une personne qui se plaint d’avoir une trop petite maison devrait regarder l’homme sans abri au coin de la rue, qui n’a ni logis, ni refuge parfois même durant les périodes hivernales. Celui/celle qui se plaint d’avoir perdu son travail devrait parler à celui/celle qui a perdu un membre dans un accident. Celui ou celle qui se plaint d’avoir des parents agaçants devrait parler à un orphelin, qui n’a pas de parent à qui parler. Alors faites le point et soyez reconnaissante pour les choses que vous avez. Soyez reconnaissante de ne pas avoir à faire face à des situations pires encore. Soyez reconnaissante d’être en vie, d’avoir accès à tous vos sens. Soyez reconnaissante pour toutes ces personnes qui font partie de votre vie. Soyez reconnaissante pour l’air que vous respirez chaque jour. Soyez reconnaissante pour les problèmes que vous affrontez et qui vous permettent de devenir meilleure. Même si vous pensez que vous n’avez rien, vous vous trompez. Car vous êtes en vie. N°7 Focalisez-vous sur vos Idéaux plutôt que vos Problèmes Beaucoup d’entre nous tendons à consacrer toute notre énergie à essayer de résoudre nos problèmes quotidiens. Cette approche nous pousse à accorder de l’importance au négatif, et nous rappelle ce que nous ne voulons pas ce qui nous apporte encore plus de négativité. Bien sûr, ce n’est pas vraiment une façon efficace d’être heureux. Voici une meilleure façon de faire plutôt que de vous épuiser à passer en revue tous vos problèmes, pensez en termes d’idéaux. À l’inverse, demandez-vous “Quelle est la vision idéale de ma vie ?” C’est la question que je pose à tous ceux qui semblent bloqués dans leurs problèmes. Et cela ne manque jamais d’allumer une étincelle dans leurs yeux, à mesure qu’il ou elle me parlent de ce qu’il/elle souhaite dans sa vie Voici les 3 grands avantages de se concentrer sur les idéaux plutôt que les problèmes Premièrement, vous penserez en terme de possibilités et non en terme de limitations. Deuxièmement, cela vous aidera à clarifier ce que vous voulez, ce qui vous aidera à avancer vers votre vie idéale. Troisièmement, en pensant à votre vision idéale, vous serez dans un état mental positif, ce qui par défaut, vous aidera à affronter tous les obstacles qui peuvent se dresser sur votre route. Cela ne veut pas dire d’ignorer vos problèmes et de faire comme s’ils n’existaient pas. Cela signifie de ne pas les laisser vous enfermer, tout en restant conscient de leur existence. Ce qui veut dire… Si par exemple vous avez de lourdes dettes, ne vous focalisez pas là-dessus. Soyez conscient de votre dette mais concentrez-vous sur les opportunités pour générer de la valeur. Si vous avez un emploi que vous n’aimez pas, concentrez-vous sur la carrière idéale que vous recherchez et comment vous pouvez la réaliser. Si vous venez de perdre votre emploi, concentrez-vous sur les nouveaux emplois que vous pouvez maintenant acquérir. Si vous êtes entourés de personnes négatives, concentrez-vous sur le positif, sur les nouvelles personnes que vous allez rencontrer. Si vous êtes seule, concentrez-vous sur la relation idéale que vous voudriez avoir, ainsi que les qualités de votre futur conjointe. N°8 Vivez une vie pleine de sens Trouver un sens, une mission de vie, est essentiel pour avancer vers ses objectifs et ouvrir la voie à une vie pleine de bonheur. Avez-vous établit votre but de vie ? Si non, il est peut-être temps de le faire. Je vous recommande de lire ces deux articles, qui vous aideront à faire le point là-dessus Vivez-Vous Comme Un Somnambule ? Pourquoi Avoir Un But Dans La Vie ? Lorsque vous aurez défini votre but de vie, alors vous voudrez vous fixer des objectifs qui vous permettront de libérer votre potentiel. 6 Raisons De Vous Fixer Un But N°9 Reconnaître le bonheur comme un choix Êtes-vous coincée dans une situation qui échappe à votre contrôle ? Êtes-vous en train de laisser celle-ci affecter vos émotions ? Allez-vous laissez tout cela vous tirer vers le bas, ou au contraire allez-vous sourire et transformer vos problèmes en opportunités ? Vous pouvez soit vous lamenter sur votre sort, soit faire avec les cartes que le destin vous a remise. Vous pouvez faire de votre situation une souffrance, ou au contraire une force et une énergie qui vous poussera vers l’avant. Si vous décidez d’aller de l’avant, de tourner le dos à votre malheur et à changer vos problèmes en opportunités alors rien ne pourra vous enlever votre bonheur. Parce que votre bonheur est un choix, le vôtre. Et rien ne devrait pouvoir le dérober. Il ne tient qu’à vous de faire le choix d’être la personne la plus heureuse au monde, plutôt que d’être malheureux et misérable. Bien des personnes nous le prouvent chaque jour, en transformant leur handicap en marque de fabrique, en surmontant des situations qui nous semblent impossibles alors qu’ils traînent des fardeaux plus lourds que les nôtres. N’oubliez jamais Vous avez toujours le Choix. N°10 Ne pensez pas “Et si”, mais plutôt “la prochaine fois” Vous n’imaginez pas combien de gens disent “et si” chaque fois que quelque chose ne va dans comme ils le voudraient “Et si j’avais fait cela à la place ?” “Et si ceci, et si cela…” C’est votre cas aussi ? Et bien, on s’en fiche. Je veux dire, en quoi cela a-t-il de l’importance ? Vous connaissez le proverbe “avec des si, on mettrait Paris en bouteille” ? Et bien c’est exactement le cas. Bien qu’il est facile d’imaginer des tas de scénarios différents où votre problème n’existerait pas, cela ne changera pas pour autant la réalité. Toutefois, il serait plus aidant de se dire “Que pourrais-je faire la prochaine fois, pour que cette situation ne se reproduise pas ?” Cela vous aidera à tirer une leçon de cette situation, et ainsi la prochaine fois, les choses se passeront différemment. Que ce soit d’empêcher le même problème de se reproduire ou bien d’agir différemment, le résultat sera différent. Donc plutôt que de penser “Et si”, commencez à penser “la prochaine fois“. Plutôt que de vivre dans le passé, vous ouvrirez une fenêtre sur l’avenir. Là où vous pouvez encore changer les choses. Cela fera une énorme différence dans votre vie. Pour conclure Être heureux est un cheminement personnel qui passe par la prise de conscience d’un fait le bonheur dépend de nous. Pour l’atteindre, nous devons nous détacher de tout ce qui nous éloigne de cet état d’esprit. Cette quête est semée d’embuches et de difficulté, pourtant elle mérite toute notre attention dans notre monde moderne. Chaque pas que vous ferez sur le chemin du bonheur illuminera votre vie, alors ne perdez pas de temps et lancez-vous dès aujourd’hui ! Voici également un autre article en lien avec celui-ci, qui vous sera tout aussi profitable 10 moyens infaillibles d’être malheureux. Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager avec votre entourage ! NB Retrouvez le manifeste de cette article, en cliquant sur l’image ci-dessous ! Vous avez apprécié l'article ? Notez-le ! Noté pour 55 votes Nous sommes désolé que cet article ne vous ait pas plu ! Comment pouvons-nous l'améliorer ? Merci pour votre retour ! The following two tabs change content articles Jeune hypnothérapeute passionné de développement personnel, je vogue sur le web pour vous transmettre les meilleures méthodes pour changer de vie. Visez l'excellence, et renouez aujourd'hui avec votre fabuleux potentiel ! Votre commentaire peut ne pas être affiché immédiatement, il pourra alors être publié après validation par l'administrateur. Celadépend de comment on voit les choses ! Parfois, il faut juste vivre l’instant présent et profiter de chaque seconde pour être heureux. Cependant, il arrive aussi que ce soit mieux de réfléchir avant de prendre certaines décisions susceptibles d’influencer notre joie de vivre. À chacun sa façon de voir la vie ! C'est sur cette question que se sont penchés il y a quelques jours des miliers de lycéens lors de leur épreuve de philisophie série S. Mon Dieu, qu'est ce que j'aurais bien pu dire si j'avais eu à plancher là-dessus pendant 4 heures ?! D'abord je me serais interrogée sur la notion de "Bonheur". Mais qu'est ce que c'est que ce truc après quoi tout le monde court ? Est que "mon" Bonheur peut être le même que celui de mon voisin ? Le ressent-on de la même façon ? Est ce un état de grâce ? Une paix intérieure ? Une vie sans trouble, sans anicroche, sans problème ? ou le bonheur résulte t-il de nos désirs comblés ? Pour moi qu'est ce que le Bonheur ? Que tous mes proches soient en bonne santé et heureux. Jusqu'à aujourd'hui, et je touche du bois, je n'ai jamais été confrontée à la maladie ou au décès des personnes que j'aime le plus au monde. "Ma maladie", je saurai gérer, mais je serai complètement désemparée si cela devait toucher un membre de ma famille. ALors si le Bonheur résulte de l'accomplissement de nos désirs, alors oui je suis heureuse car le mien est comblé. Etonnamment, mes désirs non-comblés ne me rendent pas plus malheureuse. Peut-être parce que mes désirs les plus primaires, ceux nécessaires à ma survie, sont également comblés j'ai un travail que j'aime qui me permet de manger tous les jours à ma faim, d'avoir un toit sur la tête, un lit douillet dans lequel me reposer. Je vis avec l'homme que j'aime et nous avons un merveilleux petit garçon. Mais tout cela me paraît si fragile, parce que je sais qu'un jour un vilain nuage viendra obscurcir mon ciel bleu. A ce moment-là, il sera question de tenter de rétablir un équilibre entre des "instants" de bonheur, qu'il faudra savourer seconde après seconde, et des moments plus durs, sombres. Je le sais, je le sens. Alors le bonheur dépend il de nous ? Notre seul pouvoir est d'apprécier tout le positif de notre vie. A coté de cela, il faut gérer les aléas la maladie, l'accident, la tempête, le déchirement, la séparation, le décès...et construire son Bonheur jour après jour comme on le peut. Photo de Stéphane Picot Oubien, comme l'étymologie de la "bonne heure" l'indique, le bonheur (comme le malheur) nous arrive sans que nous ne l'ayons jamais cherché, sans que les sujets que nous sommes n'en aient jamais envisagé la

Réponse du Département CivilisationDépend-il de nous d'être heureux ?Que ce soit une question que vous vous êtes posée un matin en vous rasant ou un soir en vous couchant, ou que ce soit le sujet d’une dissertation, cette question mérite réellement qu’on s’y arrête. Et ce serait dommage que vous vous contentiez s’il s’agit d’une dissertation de faire des copier/coller sur les nombreux sites qui proposent des corrigés. Vous avez l’occasion de réfléchir sur cette question éminemment importante pour tout un chacun, profitez-en ! C’est un des grands sujets de la pistes de lecture accessibles pour vous nourrir de ce que la pensée a produit sur cette question depuis 2000 ans - Le Bonheur d’Aristote à Comte-Sponville. - Le Bonheur les textes dans ce recueil, un entretien original avec Jean-Pierre Fitoussi où l’on évoque la notion de bonheur national brut » remplaçant celle de produit national brut ».Vous y trouverez des bibliographies complémentaires si vous souhaitez que le bonheur ? Il faut d’abord repartir de l’étymologie du mot Bon’Heur "la bonne fortune", "la chance". Dans cette acception du mot, le bonheur dépend plutôt de facteurs extérieurs face auxquels nous sommes souvent impuissants naissance, les aptitudes, les talents, la condition physique et l’environnement naturel et social? Face à ces facteurs extérieurs, dans quelle mesure avons-nous le pouvoir, ou encore la capacité, de contribuer à notre propre bonheur ?Qu’est-ce qui dépend de nous et qu'est-ce qui n’en dépend pas ?A-t-on les moyens de faire » notre bonheur ? Au-delà de l’étymologie du mot, n’y a-t-il pas d’autres définitions du bonheur ? Quel lien entre cette notion et celles de liberté » de devoir », de désir » ? Le bonheur pourrait-il se définir comme l’accord entre nos désirs et l’ordre du monde »Voir Descartes mais aussi bien avant les stoïciens, les épicuriens….Ces désirs, peut-on, doit-on les réfréner ? Devons-nous changer nos désirs, non pas pour les soumettre à l’ordre du monde, mais pour conquérir une liberté et un maîtrise de être heureux si ceux qui nous entourent ne le sont pas ? Quelle relation entre notre bonheur et le bien commun ?Enfin, peut-on être heureux en permanence, est-ce possible?Voilà quelques pistes de réflexion à approfondir avec les lectures conseillées. Nous vous renvoyons aussi - à un site internet Phila qui propose un dossier très bien fait sur à quelques corrigés de dissertation sur ce sujet, parmi de multiples sites, à lire, à digérer et à passer à la moulinette de vos réflexions et de vos expériences * hansenlove. Site d’une Professeure de philosophie, à Paris. Directrice de collection chez Belin et chez Hatier .* En conclusion, une citation de Prévert On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va »

Dépendil de nous d’être heureux ? 17 Juin 2010, Rédigé par Pierre Tebaldini Publié dans #National. Voici l’un des sujets du bac de philosophie. Etrangement, le thème me plait. Oui, pourtant la philosophie n’a jamais été mon fort mais là, j’ai presque envie de prendre la plume et la place d’un lycéen. Je ne suis pas certain d’avoir une Selon l’anthropologue sud-africain James Suzman, nous devrions nous inspirer de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs et repenser radicalement notre rapport à l’activité professionnelle. En nous émancipant de notre “étrange culte” du travail. Réservé aux abonnés Publié le 06 mars 2022 à 06h11 Lecture 7 min. Dessin de Beppe Giacobbe paru dans Corriere della Sera, Milan. Rares sont ceux que le travail comble et qui n’y consacrent pas trop de temps, affirme James Suzman. L’anthropologue [sud-africain] qui étudie nos ancêtres de l’âge de pierre a longtemps vécu aux côtés des Ju/hoansi [de la communauté des Bushmen] dans le désert du Kalahari, en Afrique australe. Ils s’en tirent mieux que nous, assure le chercheur à l’université de Cambridge [au Royaume-Uni]. DIE ZEIT Dans votre livre [“Travailler la grande affaire de l’humanité”, éd. Flammarion, 2021], vous expliquez que nos ancêtres travaillaient moins que nous mais étaient plus heureux. Comment êtes-vous parvenu à une telle conclusion ? JAMES SUZMAN Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ne travaillaient que pour satisfaire leurs besoins, pas plus. La recherche archéologique établit qu’ils ne consacraient que quinze à dix-sept heures par semaine à la quête de nourriture. Le reste du temps, ils ne travaillaient pas. Ils ne faisaient pas de provisions et cessaient de chasser dès qu’ils avaient rassemblé ce dont ils avaient besoin pour la journée. Le terme de “travail” que nous connaissons aujourd’hui n’existait même pas pour eux. À l’inverse, nous consacrons un temps insensé au travail, même lorsqu’il n’y a rien d’utile à faire. Et même quand nous n’avons plus besoin de travailler pour satisfaire nos besoins. Dans notre société, les gens qui ne trouvent pas de travail sont même sanctionnés, c’est absurde ! Mais je ne dis pas pour autant qu’il faut enjoliver le passé et que tout est épouvantable aujourd’hui. Je veux plutôt tirer les leçons du passé. Essayons de tirer des leçons, alors. Travailler moins rend-il vraiment plus heureux ? Cela dépend de la façon dont on occupe le reste de son temps. Durant la majeure partie de l’histoire, les gens n’occupaient pas d’emploi, mais ils avaient de quoi s’occuper. L’idée d’avoir moins de travail nous fait paniquer, nous, les modernes. Mais c’est une aberration, car nos ancêtres s’en sont très bien sortis pendant des millénaires. Ils étaient d’ailleurs bien plus détendus que nous, d’une façon qui nous est presque inaccessible aujourd’hui. Nous craignons que l’oisiveté soit mère de tous les vices. Nous sommes incapables de déconnecter pour de bon on a mauvaise conscience, on ne peut s’empêcher de penser au prochain dossier. Nos ancêtres étaient beaucoup plus libres une fois leur quête de nourriture achevée que nous ne le sommes à la fin d’une journée de travail. Que faisaient-ils une fois la chasse et la cueillette terminées ? Ils faisaient de la peinture rupestre, jouaient de la musique ou bricolaient ils faisaient tout simplement ce qui leur plaisait. Aujourd’hui, nous sommes tellement habitués à nous voir déléguer du travail que nous oublions de chercher d’autres occupations. Il suffit de rep La suite est réservée aux abonnés... Accédez à tous les contenus abonnés Soutenez une rédaction indépendante Recevez le Réveil Courrier chaque matin Source de l’article Die Zeit HambourgC’est la publication allemande de référence, une autorité outre-Rhin. Ce très grand journal d’information et d’analyse politique, pointu et exigeant, se distingue aussi par sa maquette et son iconographie très recherchées. Tolérant et libéral, il paraît tous les jeudis. Créé en 1946 par la force d’occupation britannique, basé à Hambourg, il appartient au groupe Holtzbrinck. Installé à Berlin, le site Zeit Online possède sa propre rédaction. Lire la suite Nos services
Extrait Dissertation PhilosophieSUJET : Dépend-il de nous d’être heureux ?INTROLe bonheur est le but final de toute existence. À travers notre vie amoureuse et familiale, ou encore professionnelle, c'est finalement toujours le bonheur que nous recherchons au final. Être heureux peut se traduire par l’idée de bonheur.
Voilà un autre sujet que j'essaye de traiter. Il n'est pas abouti ni dans la forme ni dans le fond mais pouvez-vous, comme dans mon premier post, être critique en bien comme en mal ? de nous d'être heureux ?***Oui, tout dépend de nous donc le fait d'être heureux esprit est conscient de toutes les choses du monde, de mon propre corps, et de ce qu'il se passe à l’intérieur. Il se représente, c'est-à-dire se présente toutes ces choses à deux niveau le monde et l'esprit. Selon Sartre, le sujet n'a pas d'inconscience mais seulement de la mauvaise fois lorsqu'il s'agit de pensées immorales. Ainsi, on est maître de son destin, on est libre face à chaque contingence. Etant responsable de tout, on est le seul responsable de son bonheur. Par exemple, si on vit malheureux dans la misère, il ne tient qu'à nous de sortir de ce cadre de vie et de devenir heureux. Ainsi, le bonheur dépend de être heureux, il faut selon Aristote remplir trois critères Avoir une vie vertueuse théoriquement, c'est-à-dire moralement saine mais aussi au niveau pratique avec l'application de ces vertues comme le courage, la tempérance, la générosité et l’honnêteté. Il faut pour être heureux, avoir construit une amitié parfaite entre deux individus qui s'améliorent moralement ensemble sans attendre quoi que ce soit de l'autre ; Cette relation doit être désintéressée. Enfin, il faut contempler chaque jour. Ie observé dans but quelque chose qui nous dépasse et qui est intemporel. A ces conditions, l'individu est heureux. Or il ne dépend que de nous de réaliser cela. Il semble donc que le bonheur dépend de nous.***Deuxième moment Non rien ne dépend de nous donc le bonheur non la thèse de Freud qui se distingue de celle de Sartre, il existe de l'inconscience dans l'esprit humain des désirs, qui ne sont pas conformes à notre morale sont refoulés. Cela se traduit par une résistance psychologique à l'abord du thème concerné ou même par des crises d' désirs reviennent à la conscience sous formes de pensée déguisée. Celles-ci influencent nos actions sous formes d'actes manqués dont la finalité nous échappe. Dans Introduction à la psychanalyse, Freud présente une femme hystérique amoureuse cachée de son beau-frère. Elle ne pourra même contre tous les efforts du monde, à être heureuse. Ainsi, notre condition ne dépend pas uniquement de nous car une partie de notre esprit est l'inconscience. On n'est donc pas libre d'agir ; rien ne dépend de nous donc le bonheur non nombreuses personnes crient au Destin. Pour elles, il s'agit du parcourt de chaque existence humaine qui à été décidée par un être supérieur ou divin. Pour les personnes qui croient à la prédestination, le destin est à l'Homme ce qu'est le script à l'acteur. Une personne devant être malheureuse restera malheureuse. Si le destin dit qu'elle devra être heureuse, elle le sera. Ainsi, dans ce cas, il ne dépend en aucun cas de nous d'être heureux.***Troisième moment Les choses ne dépendent pas de nous mais il dépend de nous d'être en acceptant l'idée de prédestination à travers le destin, le bonheur peut dépendre de nous. C'est ce que pense Epictète, un philosophe stoïcien. Pour lui, il existe un destin dont il est impossible d'échapper Rien ne dépend de nous, ni les choses du monde, ni notre corps, ni même nos paroles. Seul l'esprit dépend de nous. Dans le Manuel, il est dit que l'on est donc libre de porter un jugement de valeur, une opinion sur chaque chose qui existe. Pour être heureux, selon Epictète, il faut savoir désirer toute chose. Cela permet d'atteindre un état de sérénité absolue dite d'ataraxie. Ainsi, il faut savoir désirer même la mort d'un être cher d'une femme ou de son enfant. Le bonheur est à ce prix. Ainsi, il ne dépend que de nous d'être heureux.
Dépendil de nous d'être heureux ? by Café Philo Montargis published on 2019-11-16T08:40:45Z Enregistrement de la séance du 15 novembre 2019 du Café philo de Montargis.
Podcast Play in new window Download Cliquez ici pour vous abonner sur Spotify ou ici pour l’écouter sur l’itunes. Bonjour, bienvenue dans ce nouveau podcast d’Apprendre la philosophie, je suis Caroline et dans cet épisode nous allons nous demander si le bonheur dépend de nous. Pour répondre à ce sujet nous allons nous intéresser tout particulièrement à ce que pourrait répondre Epicure sur cette question. Tout d’abord nous pouvons remarquer que la réponse ne va pas de soi. Si l’on se réfère à l’étymologie, le bonheur semble d’abord lié à la chance. En effet, bonheur, vient de bon » d’une part et heur » d’autre part, qui en ancien français signifie la chance ou la fortune. Le terme français heur » vient lui-même du latin augurium qui signifie augure » ou présage ». Alors si l’on s’en tient à l’origine du mot, atteindre le bon heur c’est avoir une bonne chance ou être favorisé par les circonstances. En ce sens, le bonheur, que l’on peut d’abord définir comme un état de satisfaction durable, semble donc dépendre du hasard plutôt que de nous-mêmes et des actions que nous pourrions entreprendre pour y arriver. Cependant, Epicure, dans La Lettre à Ménécée s’oppose à cette thèse et entend montrer que le bonheur dépend bien de nous, c’est-à-dire de nos choix et de nos actions. Selon lui, Il est possible d’atteindre le bonheur notamment grâce à la philosophie. Première précision importante, pour Epicure, le bonheur c’est le plaisir, mais il faut ici faire attention aux contresens, car par plaisir Epicure entend la suppression de la douleur. Il ne s’agit donc pas de dire qu’il faut multiplier les désirs et les plaisirs et que cela nous rendra heureux comme peut le faire un hédoniste. Au contraire, pour Epicure, on est heureux quand on ne souffre pas ! Il le dit en ces termes La santé du corps, la tranquillité de l’âme sont la perfection de la vie heureuse ». Etre heureux pour Epicure c’est être en bonne santé physique et atteindre une certaine tranquillité. Cette définition du bonheur est singulière et fort éloignée de la conception commune que l’on peut avoir du bonheur. Alors si le bonheur dépend de nous pour Epicure, comment faire pour ne pas souffrir ni dans son corps ni dans son âme ? Epicure donne, en effet, plusieurs recommandations pour atteindre le bonheur. Tout d’abord point important il faut limiter ses désirs, voir se défaire de certains désirs. En effet,Pour Epicure, le désir est un manque de quelque chose, c’est quelque chose que l’on a pas encore, mais que l’on souhaite obtenir. Alors, le désir apparaît d’abord comme un manque, une douleur. Et Si l’on désire quelque chose de difficile à obtenir cela sera plus douloureux encore car nous ne sommes pas sûrs de l’atteindre ou cela va prendre du temps. Le désir excessif peut donc nous rendre inquiet et nous faire souffrir. Selon Epicure, Si nous sommes perpétuellement inquiets car nous voulons absolument des biens de luxe et n’y arrivons pas alors nous ne sommes pas heureux. C’est pourquoi pour Epicure si nous voulons Atteindre le bonheur il nous faut limiter nos désirs pour ne garder que les désirs les plus simples à satisfaire. Il dit ainsi dans la Lettre à Ménécée C’est un grand bien à notre avis que de se suffire à soi-même, non qu’il faille toujours vivre de peu, mais afin que si l’abondance nous manque, nous sachions nous contenter du peu que nous aurons ». Epicure met ici l’accent sur un autre point important, si nous devenons trop dépendant du confort et de l’abondance, si nous y sommes totalement habitué au point que nous ne pouvons plus nous en passer, alors si nous venons à perdre ce confort, nous serons extrêmement malheureux. Au contraire, quelqu’un qui garde l’habitude de pouvoir se satisfaire de peu ne souffrira pas plus que ça s’il vient à perdre ses richesses car il aura su continuer à se satisfaire de plaisirs simples. Donc pour Epicure le bonheur c’est l’absence de souffrance dans l’âme nous l’avons vu. Mais, selon lui, le bonheur c’est aussi l’absence de souffrance dans le corps. En effet, Epicure considère que pour être heureux, nous devons également atteindre l’absence de souffrance dans le corps ou aponie en grec. Or, Cela n’est possible que si nous menons une vie réglée sans faire trop d’excès. C’est donc faire un contresens sur Epicure que de penser qu’il invite à multiplier les plaisirs et désirs de toutes sortes et à vivre dans la débauche. Les plaisirs excessifs et l’intempérance conduisent selon lui à des douleurs et à des maladies. Ainsi, il dit Quand donc nous disons que le plaisir est le but de la vie, nous ne parlons pas des plaisirs des voluptueux inquiets, ni de ceux qui consistent dans les jouissances déréglées, ainsi que l’écrivent des gens qui ignorent notre doctrine, ou qui la combattent et la prennent dans un mauvais sens. Le plaisir dont nous parlons est celui qui consiste, pour le corps, à ne pas souffrir et, pour l’âme, à être sans trouble. » Donc pour Epicure, pour être heureux, il faut limiter ses désirs afin de ne pas souffrir dans son âme et de ne pas souffrir dans son corps. Et il essaie de se prémunir contre de mauvaise compréhension de sa doctrine. Alors le bonheur dépend il de nous ? Pour Epicure oui, car nous pouvons apprendre à distinguer entre les bons désirs qui ne nous font pas souffrir qu’il appelle les désirs naturels et nécessaire et les mauvais désirs qui eux nous font souffrir et qu’ils appellent non naturels et non nécessaires. Epicure fût un ascète, il mène une vie austère en se contentant de peu. Il défend que le bonheur peut s’atteindre ainsi car celui qui ne souffre pas de ses excès et n’a pas l’âme troublée par des désirs futiles vit paisiblement. Cela suppose de distinguer entre les bons désirs qui sont ceux qui vont pouvoir être satisfaits aisément et répondent à un besoin naturel et les mauvais désirs qui vont nous rendre malades et sont difficiles à satisfaire. Epicure considère alors qu’il nous faut renoncer à tous les désirs non naturels et non nécessaires comme par exemple manger des mets luxueux, vivre dans de riches demeures ou posséder quantité de biens matériels superflus, pour préférer les désirs naturels et nécessaires, par exemple, manger simplement, boire, avoir un toit, philosopher… Voilà pour cet épisode j’espère qu’il vous aura aidé à mieux comprendre les enjeux sur cette question et la réponse d’Epicure, si vous voulez davantage de contenu sur le thème du bonheur, je vous invite à vous rendre sur mon blog apprendre la philosophie. Si vous avez aimé, n'hésitez pas à partager !
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