Dépendil de nous d'être heureux ? by Café Philo Montargis published on 2019-11-16T08:40:45Z Enregistrement de la séance du 15 novembre 2019 du Café philo de Montargis.
Réponse du Département CivilisationDépend-il de nous d'être heureux ?Que ce soit une question que vous vous êtes posée un matin en vous rasant ou un soir en vous couchant, ou que ce soit le sujet d’une dissertation, cette question mérite réellement qu’on s’y arrête. Et ce serait dommage que vous vous contentiez s’il s’agit d’une dissertation de faire des copier/coller sur les nombreux sites qui proposent des corrigés. Vous avez l’occasion de réfléchir sur cette question éminemment importante pour tout un chacun, profitez-en ! C’est un des grands sujets de la pistes de lecture accessibles pour vous nourrir de ce que la pensée a produit sur cette question depuis 2000 ans - Le Bonheur d’Aristote à Comte-Sponville. - Le Bonheur les textes dans ce recueil, un entretien original avec Jean-Pierre Fitoussi où l’on évoque la notion de bonheur national brut » remplaçant celle de produit national brut ».Vous y trouverez des bibliographies complémentaires si vous souhaitez que le bonheur ? Il faut d’abord repartir de l’étymologie du mot Bon’Heur "la bonne fortune", "la chance". Dans cette acception du mot, le bonheur dépend plutôt de facteurs extérieurs face auxquels nous sommes souvent impuissants naissance, les aptitudes, les talents, la condition physique et l’environnement naturel et social? Face à ces facteurs extérieurs, dans quelle mesure avons-nous le pouvoir, ou encore la capacité, de contribuer à notre propre bonheur ?Qu’est-ce qui dépend de nous et qu'est-ce qui n’en dépend pas ?A-t-on les moyens de faire » notre bonheur ? Au-delà de l’étymologie du mot, n’y a-t-il pas d’autres définitions du bonheur ? Quel lien entre cette notion et celles de liberté » de devoir », de désir » ? Le bonheur pourrait-il se définir comme l’accord entre nos désirs et l’ordre du monde »Voir Descartes mais aussi bien avant les stoïciens, les épicuriens….Ces désirs, peut-on, doit-on les réfréner ? Devons-nous changer nos désirs, non pas pour les soumettre à l’ordre du monde, mais pour conquérir une liberté et un maîtrise de être heureux si ceux qui nous entourent ne le sont pas ? Quelle relation entre notre bonheur et le bien commun ?Enfin, peut-on être heureux en permanence, est-ce possible?Voilà quelques pistes de réflexion à approfondir avec les lectures conseillées. Nous vous renvoyons aussi - à un site internet Phila qui propose un dossier très bien fait sur à quelques corrigés de dissertation sur ce sujet, parmi de multiples sites, à lire, à digérer et à passer à la moulinette de vos réflexions et de vos expériences * hansenlove. Site d’une Professeure de philosophie, à Paris. Directrice de collection chez Belin et chez Hatier .* En conclusion, une citation de Prévert On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va »
Dépendil de nous d’être heureux ? 17 Juin 2010, Rédigé par Pierre Tebaldini Publié dans #National. Voici l’un des sujets du bac de philosophie. Etrangement, le thème me plait. Oui, pourtant la philosophie n’a jamais été mon fort mais là , j’ai presque envie de prendre la plume et la place d’un lycéen. Je ne suis pas certain d’avoir une Selon l’anthropologue sud-africain James Suzman, nous devrions nous inspirer de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs et repenser radicalement notre rapport à l’activité professionnelle. En nous émancipant de notre “étrange culte” du travail. Réservé aux abonnés Publié le 06 mars 2022 à 06h11 Lecture 7 min. Dessin de Beppe Giacobbe paru dans Corriere della Sera, Milan. Rares sont ceux que le travail comble et qui n’y consacrent pas trop de temps, affirme James Suzman. L’anthropologue [sud-africain] qui étudie nos ancêtres de l’âge de pierre a longtemps vécu aux côtés des Ju/hoansi [de la communauté des Bushmen] dans le désert du Kalahari, en Afrique australe. Ils s’en tirent mieux que nous, assure le chercheur à l’université de Cambridge [au Royaume-Uni]. DIE ZEIT Dans votre livre [“Travailler la grande affaire de l’humanité”, éd. Flammarion, 2021], vous expliquez que nos ancêtres travaillaient moins que nous mais étaient plus heureux. Comment êtes-vous parvenu à une telle conclusion ? JAMES SUZMAN Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ne travaillaient que pour satisfaire leurs besoins, pas plus. La recherche archéologique établit qu’ils ne consacraient que quinze à dix-sept heures par semaine à la quête de nourriture. Le reste du temps, ils ne travaillaient pas. Ils ne faisaient pas de provisions et cessaient de chasser dès qu’ils avaient rassemblé ce dont ils avaient besoin pour la journée. Le terme de “travail” que nous connaissons aujourd’hui n’existait même pas pour eux. À l’inverse, nous consacrons un temps insensé au travail, même lorsqu’il n’y a rien d’utile à faire. Et même quand nous n’avons plus besoin de travailler pour satisfaire nos besoins. Dans notre société, les gens qui ne trouvent pas de travail sont même sanctionnés, c’est absurde ! Mais je ne dis pas pour autant qu’il faut enjoliver le passé et que tout est épouvantable aujourd’hui. Je veux plutôt tirer les leçons du passé. Essayons de tirer des leçons, alors. Travailler moins rend-il vraiment plus heureux ? Cela dépend de la façon dont on occupe le reste de son temps. Durant la majeure partie de l’histoire, les gens n’occupaient pas d’emploi, mais ils avaient de quoi s’occuper. L’idée d’avoir moins de travail nous fait paniquer, nous, les modernes. Mais c’est une aberration, car nos ancêtres s’en sont très bien sortis pendant des millénaires. Ils étaient d’ailleurs bien plus détendus que nous, d’une façon qui nous est presque inaccessible aujourd’hui. Nous craignons que l’oisiveté soit mère de tous les vices. Nous sommes incapables de déconnecter pour de bon on a mauvaise conscience, on ne peut s’empêcher de penser au prochain dossier. Nos ancêtres étaient beaucoup plus libres une fois leur quête de nourriture achevée que nous ne le sommes à la fin d’une journée de travail. Que faisaient-ils une fois la chasse et la cueillette terminées ? Ils faisaient de la peinture rupestre, jouaient de la musique ou bricolaient ils faisaient tout simplement ce qui leur plaisait. Aujourd’hui, nous sommes tellement habitués à nous voir déléguer du travail que nous oublions de chercher d’autres occupations. Il suffit de rep La suite est réservée aux abonnés... Accédez à tous les contenus abonnés Soutenez une rédaction indépendante Recevez le Réveil Courrier chaque matin Source de l’article Die Zeit HambourgC’est la publication allemande de référence, une autorité outre-Rhin. Ce très grand journal d’information et d’analyse politique, pointu et exigeant, se distingue aussi par sa maquette et son iconographie très recherchées. Tolérant et libéral, il paraît tous les jeudis. Créé en 1946 par la force d’occupation britannique, basé à Hambourg, il appartient au groupe Holtzbrinck. Installé à Berlin, le site Zeit Online possède sa propre rédaction. Lire la suite Nos servicesDépendil de nous d'être heureux ? by Café Philo Montargis published on 2019-11-16T08:40:45Z Enregistrement de la séance du 15 novembre 2019 du Café philo de Montargis.