Eneffet, les apprenants suivant des cours de langue avancés ou spécialisés ont plus de facilité à comprendre la langue-cible et à s’exprimer dans cette dernière et peuvent donc apporter plus d’attention à l’acquisition des connaissances extra-langagières ou à celle du savoir-faire spécialisé (Lehmann, 1993), qu’à celle du savoir-dire langagier. Ceci neL’importance des liens intergénérationnels n’est plus à démontrer. Véritable vecteur de cohésion sociale, l’intergénérationnel est aujourd’hui au cœur des débats sociétaux. Il s’agit d’un facteur de mieux-vieillir pour les aînés, qui favorise la stimulation intellectuelle, prévient du vieillissement cognitif, et donc, de l’entrée en dépendance mais aussi favorise la transmission des valeurs, des savoirs entre générations. L’intergénérationnel une force pour la société L’intergénérationnel se définit comme la transmission d’expérience et de savoirs entre personnes d’âges différents, au bénéfice de l’entreprise, de la famille et de la société dans son ensemble. Le partage intergénérationnel permet en effet de favoriser une plus grande cohésion sociale ainsi qu’une plus forte solidarité. Les démarches de mixités intergénérationnelles ont aujourd’hui le vent en poupe ! On les retrouve de plus en plus dans les projets des agglomérations et des collectivités, et au cœur des établissements collectifs. Nouer une complicité intergénérationnelle pour faire perdurer le lien social L’intergénérationnel, c’est le maintien avec l’extérieur une stimulation pour les uns et une découverte pour les autres. Les plus jeunes entraînant leurs aînés en les sortant de leur routine et les plus âgés partageant leurs expériences et connaissances une source d’enrichissement mutuel basée sur l’échange et la réciprocité. D’après une étude des Petites Frères des Pauvres/CSA 2017 900 000 seniors seraient isolés des cercles amical et familial. Un tiers d’entre eux ne rencontrerait que très rarement d’autres personnes, tous réseaux confondus familial, amical, voisinage, professionnel, associatif et sortirait du domicile moins d’une fois par jour. Près de 2/3 des Français jugent que le lien intergénérationnel est essentiel », en dépit de certaines difficultés. » Rencontrer de nouvelles personnes et multiplier les interactions accroît par ailleurs la capacité d’adaptation des plus jeunes. En effet, le contact précoce avec les personnes âgées, en particulier, développerait aussi la bienveillance envers les aînés et plus largement envers les personnes vulnérables ou handicapées, et ce dès l’entrée à l’école, condition sine qua non d’une société plus inclusive. Saviez-vous que la rencontre avec autrui, la rencontre de l’altérité est une des 6 clef pour regénérer les neurones ! Ainsi cette rencontre intergénérationnelle est un des facteurs indirects de stimulation cérébrale. Tous en Tandem s’inscrit parfaitement dans cette dynamique en développant le 1er réseau d’étudiants au service des aînés dans les structures les accueillant. Ces étudiants = les Tandémiens sont sélectionnés, formés et accompagnés pour animer des ateliers culturels avec des groupes de 10 à 20 aînés. Deux générations qui ne se comprennent pas toujours Subsiste toutefois un paradoxe si plus d’un Français sur deux estime que les jeunes générations et les générations âgées s’entraident, les deux tiers pensent qu’elles ne se comprennent pas bien. Selon Nicole 80 ans, personnes accompagnée par les Petits Frères des Pauvres. Les jeunes n’ont pas le même langage que les personnes plus mûres, c’est pas commun. Mais cette nouveauté, ça a changé mon regard sur la jeunesse. Et en apprenant à se connaître on se respecte » Toutefois, pour Armelle de Guibert, Déléguée générale des petits frères des Pauvres faire se rencontrer les générations est un formidable défi. Les préjugés tombent, les regards changent … Favoriser ces rencontres doit devenir une priorité pour redonner à notre société ses valeurs de partage et de fraternité ». En outre, la 1ère édition de l’étude Les Français, la transmission et les solidarités intergénérationnelles » de la France Mutualité a mis en exergue différents éléments Les valeurs que les Français jugent prioritaires à transmettre reflètent avant tout leurs inquiétudes et leur défiance vis-à -vis de la sociétéPour les Français, il y a manifestement une crise » de la transmission au sein de la société, et ils font désormais davantage confiance au pouvoir individuel de chacun plutôt qu’à celui de la collectivitéIl existe de forts clivages entre générations dans la manière de se percevoirLa famille demeure le lieu où se vivent et se construisent des relations entre générations à la fois riches et multiples, avec, avant tout, les ancrages affectifsLes technologies de l’information et de la communication sont perçues comme cloisonnantes et excluantes vis-à -vis des personnes âgées. L’habitat un véritable questionnement Intergénérationnel et EHPAD L’intergénérationnel a aussi toute sa place au sein des établissements d’hébergement collectifs. Cependant, les échanges intergénérationnels ne sont pas toujours faciles à mettre en place en EHPAD. En effet, lier un jeune et un senior peut se révéler être une tâche complexe, ils n’ont pas forcément les mêmes codes, pas les mêmes références ! Néanmoins les rencontres intergénérationnelles demeurent importantes en EHPAD, les enfants toujours pleins de vie apportent beaucoup de sourires; les ainés sont eux ravis de transmettre des souvenirs, un savoir-faire, des passions, des habitudes et des coutumes que les jeunes générations ne perpétuent plus forcément. A Tourcoing, dans le Nord, une maison de retraite partage par exemple ses locaux avec une crèche. Chaque semaine, les deux établissements organisent des ateliers conjoints qui se déroulent chez les uns ou chez les autres, qu’il s’agisse de la pratique du chant, d’arts plastiques, d’ateliers de danse, de mimes, de gestuelle, de décoration ou encore de lecture ou de jeux de société. Cet échange intergénérationnel reste encore anecdotique en France. A Bordeaux un EHPAD promouvant la méthode Montessori auprès de ces résidents, accueille des élèves d’une maternelle Montessori pour des après-midis intergénérationnels. Dans ce même EHPAD une classe de 3ème est venue échangé sur les camps de concentration avec des résidents qui y ont survécus. Les i mettent aussi en évidence ces belles histoires intergénérationnelles. Quand deux âges de la vie se côtoient Se développe également la notion d’habitat intergénérationnel. Partant du constat qu’il est naturel que chaque jeune dispose d’un toit accueillant à l’occasion de ses études », mais également qu’il est essentiel que nos aînés ne souffrent pas de la solitude, la notion d’hébergement intergénérationnel est en pleine croissance. En contribuant au rapprochement des générations et en favorisant le maintien des aînés à domicile, ce concept innovant se situe au cœur des enjeux d’adaptation de la société au vieillissement de la population et d’accompagnement et soutien des salariés aidants familiaux de plus en plus nombreux et contraints dans l’entreprise. Afin de prévenir l’isolement des retraités, la Cnav et ses partenaires ont par exemple développé une plateforme numérique qui met en relation des retraités, disposant d’une chambre libre, avec des jeunes Erasmus à la recherche d’un logement, chacun s’engageant à une bienveillance mutuelle, à des échanges à l’occasion de repas ou de sorties, par exemple. Pour les seniors, ce dispositif permet une présence rassurante et une ouverture à une autre culture. Pour les jeunes, il supprime un frein à la mobilité en simplifiant l’accès au logement dans le pays d’accueil. De la même façon, Ensemble 2 Générations promeut cet habitat intergénérationnel depuis plus de 10 ans avec de magnifiques binômes constitués. Des solutions face à l’isolement basée sur la confiance et le respect Des plateformes collaboratives pour favoriser la transmission intergénérationnelle Différentes plateformes collaboratives et/ou projets voient aussi le jour permettant aux seniors de vivre une retraite dynamique tout en faisant de nouvelles rencontres. Les objectifs sont clairs lutter contre l’isolement relationnel et l’individualisme, préserver les ressources des personnes en favorisant les pratiques collaboratives et placer le partage ainsi que la confiance au centre de la création de valeurs. C’est le cas par exemple des Talents d’Alphonse dont l’objectif est de favoriser les liens intergénérationnels et la transmission de savoir-faire entre des retraités et des plus jeunes. Sur cette plateforme, les retraités, des Alphonse » et des Alphonsine », proposent aux Curieux » de découvrir la couture, le tricot, le bricolage, la mécanique, la photographie, la cuisine, le jardinage…Famileo est un quant à lui service destiné aux structures d’accueil EHPAD, Foyers Logement, etc. pour faciliter la communication entre les personnes âgées et leurs familles. Cette solution permet de renforcer les liens sociaux et intergénérationnels entre les résidents de maisons de retraite et leurs Foodie met en avant la cuisine d’antan ou plus exactement la cuisine de seniors. Ce service de traiteur n’emploie que des sexagénaires et plus, isolés et passionnés de cuisine. Les meilleures activités intergénérationnelles Les activités intergénérationnelles ont pour but de créer des liens solides entre les plus jeunes et les aînés, une relation totalement basée sur la confiance et le respect. Il s’agit pour les plus vieux souvent considérés comme de véritables encyclopédies, de transmettre des valeurs le sens de la famille, l’honnêteté, l’humilité…, de conter leurs expériences et souvenirs de vie, de partager leurs savoirs, etc. Les adolescents quant à eux apprécient le temps passé et apprennent beaucoup des aînées. Les liens sont ainsi renforcés. Parmi les activités intergénérationnelles intéressantes, on peut citer par exemple Apprendre des chants et des pas de danse traditionnelle dans une ambiance des plus amusantesRaconter l’histoire familialeApprendre à utiliser les nouvelles technologiesPratiquer des activités culturelles, organisées dans des centres ou des EHPAD et animées par les adolescents ou cuisine d’antan. Alexandra de Saivre, Fondatrice de Tous en Tandem L’intergénérationnel, au cœur de Tous en Tandem est pour moi une façon de changer le regard des plus jeunes sur la vieillesse et celui des aînés sur la jeunesse. L’intergénérationnel entre étudiant et seniors est source de richesse pour les uns et les autres. Par leur bienveillance et leur accueil, les aînés mettent les plus jeunes en confiance, les aident à développement leur estime de soin, leur engagement, leur capacité à animer un groupe complexe, leur curiosité, leurs connaissances … Ainsi leurs soft skills » s’étoffent et se déploient. Inversement les Tandémiens par leur spontanéité, leur écoute, leur maîtrise du sujet vont apporter au-delà du lien social un sentiment d’utilité retrouvée pour les aînés mais aussi la satisfaction de continuer à apprendre, de transmettre un savoir, des connaissances … Partage et transmission au cours des échanges sont, je pense, un gage de réussite de l’intergénérationnel. » Vous voulez nous rejoindre ? N’hésitez pas ! On recrute à travers toute la France !
Lafin de vie en EHPAD : le non-dit. 25 90 000 personnes décèdent chaque année en EHPAD. En moyenne, pour une EHPAD publique, cela représente 2 décès par mois. Les trois quarts des décès ont lieu au sein de l’EHPAD, le quart à l’hôpital. Concrètement, 25 % des résidents d’une EHPAD décèdent au cours de l’année.Évaluation Attestation scolaire savoir-nager » NOR MENE1514345A Arrêté du 9-7-2015 - du 11-7-2015 MENESR - DGESCO A1-2 Vu code de l'éducation, notamment article D. 312 47 2 ; code du sport ; arrêté du 9-6-2008 ; arrêté du 9-7-2008 ; avis du CSE du 3-6-2015 Article 1 - Le savoir-nager, dont la maîtrise permet la délivrance de l'attestation scolaire savoir-nager » prévue par l'article D. 312‑47‑2 du code de l'éducation, est défini par l'annexe 1 du présent arrêté. Article 2 - L'attestation scolaire savoir-nager », délivrée par le directeur de l'école ou par le principal du collège, est incluse dans le livret scolaire de l'élève ; un exemplaire, imprimé selon le modèle fixé par l'annexe 2 du présent arrêté, lui est remis. La maîtrise du savoir-nager est attestée par les personnels qui ont encadré la formation et la passation des tests correspondants à l'école primaire, un professeur des écoles en collaboration avec un professionnel qualifié et agréé par le directeur académique des services de l'éducation nationale ; au collège, un professeur d'éducation physique et sportive. Article 3 - Pour l'année scolaire 2015-2016, les dispositions relatives au savoir-nager qui figurent à l'annexe de l'arrêté du 9 juillet 2008 susvisé sont remplacées par les dispositions de l'annexe 1 du présent arrêté. Article 4 - Le présent arrêté entre en vigueur à compter de la rentrée scolaire 2015. Article 5 - Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 9 juillet 2015 Pour la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la rechercheet par délégation,La directrice générale de l'enseignement scolaire,Florence Robine Annexe 1 Le savoir-nager Le savoir-nager correspond à une maîtrise du milieu aquatique. Il reconnaît la compétence à nager en sécurité, dans un établissement de bains ou un espace surveillé piscine, parc aquatique, plan d'eau calme à pente douce. Il ne doit pas être confondu avec les activités de la natation fixées par les programmes d'enseignement. Son acquisition est un objectif des classes de CM1, CM2 et sixième qui constitueront le cycle de consolidation à compter de la rentrée 2016. Le cas échéant, l'attestation scolaire savoir-nager » pourra être délivrée ultérieurement. Sa maîtrise permet d'accéder à toute activité aquatique ou nautique susceptible d'être programmée dans le cadre des enseignements obligatoires ou d'activités optionnelles en EPS, ou à l'extérieur de l'école, notamment pour la pratique des activités sportives mentionnées aux articles A. 322‑42 et A. 322‑64 du code du sport. Il est défini comme suit Parcours à réaliser en continuité, sans reprise d'appuis au bord du bassin et sans lunettes - à partir du bord de la piscine, entrer dans l'eau en chute arrière ; - se déplacer sur une distance de 3,5 mètres en direction d'un obstacle ; - franchir en immersion complète l'obstacle sur une distance de 1,5 mètre ; - se déplacer sur le ventre sur une distance de 15 mètres ; - au cours de ce déplacement, au signal sonore, réaliser un surplace vertical pendant 15 secondes puis reprendre le déplacement pour terminer la distance des 15 mètres ; - faire demi-tour sans reprise d'appuis et passer d'une position ventrale à une position dorsale ; - se déplacer sur le dos sur une distance de 15 mètres ; - au cours de ce déplacement, au signal sonore réaliser un surplace en position horizontale dorsale pendant 15 secondes, puis reprendre le déplacement pour terminer la distance des 15 mètres ; - se retourner sur le ventre pour franchir à nouveau l'obstacle en immersion complète ; - se déplacer sur le ventre pour revenir au point de départ. Connaissances et attitudes - Savoir identifier la personne responsable de la surveillance à alerter en cas de problème ; - connaître les règles de base liées à l'hygiène et la sécurité dans un établissement de bains ou un espace surveillé ; - savoir identifier les environnements et les circonstances pour lesquels la maîtrise du savoir-nager est adaptée. Annexe 2 Modèle d'attestation scolaire savoir-nager » CdiscountSanté - Mieux vivre - Découvrez notre offre Ceinture Lombaire de Maintien pour Homme-Femme Mettre Sous Pression Musculation Protection de Taille pour Haltérophilie Fitness. Livraison gratuite à partir de 25€* | Paiement sécurisé | 4x possible | Les termes d' existence » et de vie » semblent, à première vue, équivalents. Si on se réfère à la définition que donne le Petit Robert, exister, c'est vivre, et vivre, c'est exister. Vivre ou exister, c'est émerger du néant, c'est avoir une réalité dans le monde. Certaines nuances sont pourtant à établir vivre, ce n'est pas seulement exister. En effet, la vie renvoie à une perspective biologique elle se rapporte à la croissance et la conservation d'un être selon des principes organiques. La vie, à ce titre, peut caractériser la plante, l’animal et l’homme. Toutefois seul l’homme peut être qualifié d’existant il est en effet le seul être vivant capable de se représenter sa vie et d’ouvrir un horizon de sens. L’existence est donc une notion essentiellement métaphysique qui renvoie à la spécificité de l’être humain. S’il faut d’abord vivre pour pouvoir exister, l’existence se réduit-elle pour autant à la vie ? Et en quoi précisément l'existence diffère-t-elle de la vie ? 1. Exister, c’est d’abord vivre la vie, une réalité biologique élémentaire a. Qu’est-ce que vivre ? Est vivant tout ce qui s’oppose aux choses physiques et aux objets artificiels fabriqués par l’homme. La vie est donc une notion biologique. L'être vivant a la capacité de se mouvoir de lui-même, et non pas en vertu d’un principe extérieur comme c’est le cas pour un objet technique qui nécessite la main de l’homme pour fonctionner. On pourrait ainsi déterminer la vie selon trois critères • Un être vivant est doué d’un certain degré d’autonomie au sein d’un milieu ambiant et n’a besoin que de lui-même pour se maintenir comme tel. Aristote, dans son traité intitulé De l’âme, définit ainsi la vie comme la capacité de se nourrir, croître et dépérir par soi-même ». Ce principe d'autonomie est indissociable du principe de changement, donc de celui de mouvement – qu'Aristote nomme âme » anima, faculté d'être animé. L' âme » est par conséquent le principe vital. On peut ainsi distinguer les êtres vivants des êtres inertes. • Un être vivant est un être capable de se reproduire un système vivant produit un autre système vivant en gardant toutes les caractéristiques de l’espèce. Là encore, ce principe d’invariance est contenu dans son être même. • Selon le principe de finalité teléonomie » décrit par Aristote, la nature ne fait rien en vain ». Chaque organe, chaque partie du corps d'un être vivant remplit une fonction et participe à la perpétuation et à la conservation de l'ensemble de l'organisme. b. La vie est un principe premier d’existence Mais on peut également affirmer que tout ce qui est vivant existe ». On entend alors par existence tout ce qui est ici et maintenant », c'est-à -dire dans un espace et dans un temps donnés. Si on assimile l’existence à l’être, c’est pour la distinguer clairement de l’essence. En effet, donner l’essence d’une chose, c’est dire ce qu’elle est, quelle est sa nature spécifique de quoi elle est composée, à quoi elle sert, etc.. Au contraire, dire d’une chose qu’elle existe, ce n’est pas préciser ce qu’elle est, mais c’est simplement affirmer qu’elle est la formule est donc finalement tautologique, Ce qui existe est ». Ainsi, la meilleure façon de définir l’existence est d’affirmer qu’elle est tout ce qui s’oppose au néant. Par conséquent, un être vivant existe, au sens où il est, alors qu’il aurait très bien pu ne pas être. On peut alors affirmer que tout ce qui vit existe. Aristote en inscrit le fondement de la vie dans l’âme ibidem. Pour lui, tous les êtres vivants ont une âme, c'est-à -dire un principe de vie leur permettant d’accomplir véritablement ce qu’ils sont. Ainsi, les plantes, pour Aristote, ont une âme c’est l’ âme végétative » qui leur permet de se nourrir et de grandir. Les animaux, eux, en plus de l’âme végétative, possèdent l’ âme sensorielle », qui leur permet de sentir le monde qui les entoure. Enfin, l’homme est caractérisé par une capacité qui lui est spécifique la faculté de penser, donnée par son âme intellective ». Mais, l’homme, en plus de cette qualité, possède également les deux autres types d’âme – végétative et sensorielle. Plus encore, il ne pourrait pas penser s’il n’était pas d’abord vivant. La vie est donc l’élément indispensable à toute existence. On ne peut pas exister si on n’est vivant. Pourtant, est-il juste de dire que l’homme existe au même titre que les plantes, et n'existe-t-il pas une hiérarchie entre les êtres vivants ? N’y a-t-il pas dans la notion d’existence quelque chose qui dépasse l’idée de vie ? Si la vie est une condition nécessaire à l’existence, est-ce pour autant une condition suffisante ? 2. Exister, pour l’homme, ne se réduit pas simplement au fait de vivre a. L’existence suppose la conscience d’être Définir l’existence par opposition au néant ne semble toutefois pas suffisant. Car, si on dit qu’une plante vit, on ne dit pas strictement qu’elle existe. Il n’y a d’existence au sens propre que pour l’être capable de se poser la question du sens de son existence. Pour l'énoncer autrement, seul l’homme peut être considéré comme existant. En effet, les choses de la nature sont là où elles sont elles ne se posent pas de questions et se contentent de naître et de mourir, de manière aveugle et irréfléchie. L’homme, au contraire, a la capacité de réfléchir sur son existence, c'est-à -dire de se la représenter à la fois de façon théorique en prenant conscience de ses pensées et du monde qui l’entoure, et de façon pratique en produisant des œuvres extérieures dans lesquelles il reconnaît son empreinte. Telle est la thèse que développe Hegel dans l’Esthétique I, 1835 Les choses de la nature n’existent qu’immédiatement et d’une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, a une double existence ; il existe d'une part au même titre que les choses de la nature, mais d'autre part il existe aussi pour soi, il se contemple, se représente à lui-même, se pense et n'est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi ». La conscience, qui est la capacité de se former une image de soi-même et du monde extérieur, est donc le mode d’existence propre à l’homme. Grâce à cette capacité, il ne se contente pas d’être simplement vivant, mais il se pose la question de cette expérience originelle qui fait qu’il existe, alors qu’il aurait très bien pu ne pas être. b. L’existence ouvre la conscience du néant L’homme, grâce à la conscience, se rend compte qu’il existe. Mais, dans un même mouvement, il s’interroge sur la possibilité de ne plus être – sur la mort – et, plus encore, sur celle de n’avoir jamais été – sur le néant. En effet, se poser la question de l’existence, c’est se demander ipso facto pourquoi l’être s’est imposé, alors que le néant était plus probable. Leibniz affirme ainsi que la question Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » est une question essentielle pour la philosophie. Seul un être capable d’envisager sa propre non-existence peut se poser une telle question. L’homme est le seul être à savoir qu’il va mourir et à s’en inquiéter. Cette conscience du néant le fait envisager sa propre existence et lui permet de la construire de façon éclairée. Exister, pour l’homme, c’est donc ne pas se contenter de naître puis de mourir, mais c’est penser cette vie et envisager la mort, même en le faisant sur le mode de l’angoisse et du refus. c. L’existence est une sortie de soi Exister, c’est ne jamais être en coïncidence avec soi-même. Telle est la définition que propose Heidegger lorsqu’il se réfère à l’étymologie du mot pour davantage mettre en évidence sa spécificité l'existence est ek-sistence » Être et Temps, 1927. Pour Heidegger, l'essence de l'homme est en même temps son existence Ce que l'homme est est en même temps sa manière d'être, sa manière d'être-là dasein, de se temporaliser », commente Emmanuel Lévinas dans son ouvrage intitulé En découvrant l'existence avec Husserl et Heidegger 1932. L'existence humaine étant pensée comme présence au monde, on comprend que pour exister » il faille ek-sister » ek-sister correspond en effet à la sortie de soi-même vers le monde. L'existence conçue comme ek-sistence est alors authentique. De tous les êtres vivants, seul l’homme se trouve dans une instabilité essentielle toujours tourné vers l’avenir dans les projets qu’il fait ou penché sur le passé grâce à sa capacité de se souvenir, il ne reste jamais purement et simplement dans le présent. Il ne cesse d’être tourné vers autre chose que lui-même, que ce soit vers celui qu’il a été ou vers celui qu’il pourrait être. En un sens, l’homme se dépasse toujours lui-même. Sartre dans L'existentialisme est un humanisme 1945 identifie l'existence à la nécessité de se dépasser soi-même – ce qu'il nomme transcendance ». Exister, c'est agir, c'est faire des choix. Nous sommes condamnés à être libres » même en ne choisissant pas, nous faisons un choix, celui de ne pas choisir. L'existence, fondamentalement, est projet » le choix, l'engagement sont donc au cœur de la pensée de Sartre. Par conséquent, l’existence excède bien la vie, mais seul l’homme peut se déterminer comme existant, alors que la vie appartient aussi bien à l’homme qu’aux plantes et aux animaux. Indicazioniper Lifestyle Limmer Petra Cours De Maintien Et De Savoir-vivre, Notamm. L'art De Recevoir, L'art De La dai principali luoghi di Geneve con i mezzi pubblici. Queste linee hanno fermate in corrispondenza di Lifestyle Limmer Petra Cours De Maintien Et De Savoir-vivre, Notamm. L'art De Recevoir, L'art De La Bus: 835
Afin d'assurer le maintien à domicile MAD des personnes âgées en perte d'autonomie ou de celles en situation de handicap, différentes prestations d'ordre médical, technique, financier, etc. existent. L'organisation et la coordination du MAD sont assurées par divers organismes présents sur l'ensemble du territoire français. Qu'est-ce que le concept de maintien à domicile » ? Le concept de maintien à domicile » ou MAD englobe l'ensemble des moyens mis en œuvre pour qu'une personne en perte d'autonomie puisse rester à son domicile. Ces moyens correspondent à des prestations qui peuvent être Médicales. Elles concernent alors les soins et les traitements prodigués à la personne. Elles incluent notamment les soins d'hygiène, de confort, etc. Techniques. Il peut s'agir, par exemple, d'un aménagement des lieux de vie pour les adapter au niveau de mobilité de la personne, éviter les accidents domestiques, responsables d'environ 9 000 décès par an chez les seniors. Financières. Diverses aides existent pour la prise en charge totale ou partielle des prestations médicales et techniques. Administratives. Il s'agit d'un accompagnement aux démarches pour constituer les différents dossiers d'aides. De service. De nombreux services d'aide à domicile existent pour la réalisation des tâches quotidiennes, comme le ménage par exemple. Ce type de services est d'autant plus important que 50 % des personnes âgées de 70 ans ou plus vivent seules. Qui est concerné par le maintien à domicile ? C'est la situation de perte d'autonomie qui fait que toute personne peut potentiellement être concernée par le MAD. Celui-ci peut être Ponctuel. Il fait suite à un accident ou une maladie aigüe. Permanent. Il concerne les personnes en situation de handicap, celles affectées par une pathologie chronique, qui atteignent un âge avancé, etc. Ainsi, toute personne en situation de dépendance, quel que soit son âge, peut être éligible à l'instauration d'un MAD. Rester chez soi, le souhait de presque toutes les personnes âgées Alors qu'en 2015, la France hors Mayotte comptait 2,5 millions de séniors en perte d'autonomie soit 15,3 % des 60 ans et plus, la mission Vivre Chez Soi » menée cinq ans plus tôt avançait que 90 % d'entre eux souhaitent rester le plus longtemps possible à leur domicile ; 92 % des plus de 75 ans y vivent toujours. Comment s’organise le maintien à domicile ? Les différentes prestations possibles sont mises en place quand la situation de la personne le nécessite ; le MAD est possible, souhaité ou préférable par rapport à une admission en établissement hospitalier ou médico-social. Il existe plusieurs organismes qui peuvent initier et coordonner ces prestations pour un MAD. Les Services d'aide et d'accompagnement à domicile SAAD Un SAAD est un organisme public ou privé, autorisé par le conseil départemental. Les employés d'un SAAD ne procurent pas de soins aux personnes. Ils interviennent à domicile pour des aides aux activités courantes et ordinaires de la vie tels que le ménage, l'entretien du linge, l'aide à la toilette ; des actions liées à la préservation de l'autonomie aménagement du logement ou pratique d'activité physique, par exemple, au développement d'activités sociales organisation d'ateliers cuisine, par exemple, etc. Les Services de soins infirmiers à domicile SSIAD Ces services médico-sociaux interviennent au domicile des patients sur prescription médicale. Ils sont composés d'aides-soignants et d'infirmiers qui assurent en majorité des soins de nursing toilette, par exemple ou infirmiers. Ils ont également une mission de coordination avec les autres professionnels de santé pour améliorer la prise en charge globale des patients. Les Services polyvalents d'aide et de soins à domicile SPASAD Ce sont des services qui assurent à la fois les missions d'un SSIAD et celles d'un SAAD. Les personnes en perte d'autonomie ou leur aidant ne doivent alors pas faire appel à deux services distincts et disposent d'un interlocuteur unique pour la mise en place des interventions et de leurs suivis. Les autres services disponibles Il existe également de nombreux dispositifs et programmes d'initiatives locales proposés par la commune, la région, le département, les réseaux de soins, l'Assurance Maladie, etc. Leur rôle est généralement de coordonner les actions et les professionnels intervenant auprès d'une personne en perte d'autonomie. Certains dispositifs relèvent plutôt des soins, d'autres du domaine social ou sont mixtes. Le Prado est un service de l'Assurance Maladie destiné à anticiper les besoins qu'un patient peut avoir avant une sortie d'hospitalisation et de retour à son domicile. Un conseiller de l'Assurance Maladie informe le médecin traitant de l'adhésion du patient à ce programme et prend contact avec les membres de l'équipe de soins pour initier le suivi du patient. D'autres services, tels qu'une aide-ménagère ou un portage de repas, peuvent également être organisés, en lien avec les services sociaux. Ce dispositif est une démarche mise en place par le ministère de la Santé. Il est destiné aux personnes âgées de plus de 75 ans dont l'autonomie est susceptible de se dégrader pour des raisons d'ordre médical ou social. Le DAC ou la centralisation de la coordination des prestations La multiplication des organismes d'aide à la personne peut entraîner un certain manque de visibilité pour les patients, les familles ou même les soignants. Face à ce constat, la mise en place de Dispositifs d’appui à la coordination DAC sur tout le territoire national a débuté en 2019. Ce guichet unique en cours de déploiement au niveau des Agences régionales de santé ARS, est destiné à simplifier les démarches de maintien ou de retour à domicile. Lorsqu'un DAC est présent dans un secteur, le médecin traitant peut faire une demande d’aide auprès de ce dispositif quand l’état de santé ou la situation sociale d’une personne rend nécessaire l’intervention de plusieurs catégories de professionnels. Le DAC réalise alors un bilan de la situation en répertoriant les besoins de soins, d’aides sociales et financières. Le principe est de proposer des solutions personnalisées et adaptées à la personne sur son territoire, en fonction de son âge et de sa situation sociale. Quels financements pour le maintien à domicile ? Différentes aides financières sont proposées pour favoriser le MAD d'une personne en perte d'autonomie. La grande majorité d'entre elles sont versées par le conseil départemental du lieu de résidence. Pour les enfants, adolescents et adultes de moins de 60, il existe la prestation de compensation du handicap PCH. Cette aide financière permet de rembourser les dépenses liées à la perte d'autonomie. Son attribution dépend du degré d'autonomie, de l'âge, des ressources et du type de résidence de la personne. Les personnes de plus de 60 ans peuvent en bénéficier uniquement si elle l'a recevait avant cet âge. Pour les séniors l'allocation personnalisée d'autonomie APA à domicile aide à couvrir les dépenses nécessaires pour rester à domicile malgré la perte d'autonomie ; l'aide-ménagère à domicile permet de financer les interventions d'une aide à domicile pour les personnes d'au moins 65 ans ou 60 ans si la personne est reconnue comme inapte au travail ; les aides pour installer une téléassistance sont destinées aux personnes âgées vivant seules. Celles-ci peuvent être prise en charge dans le cadre de l'APA. Certaines mairies participent, sous certaines conditions, aux frais d'installation ou d'abonnement ; les aides des caisses de retraite dont plusieurs proposent des actions de prévention destinées à prévenir le risque de perte d'autonomie des personnes âgées. Des aides financières et matérielles peuvent aussi être proposées aux retraités en situation de fragilité. Pour toute personne en perte d'autonomie, il existe notamment les aides au logement versées par la Caisse d'allocation familiale CAF ; à l'aménagement du logement en cas de perte d'autonomie. Ce type d'aide est attribué aux personnes à revenu modeste qui en font la demande à l'Agence nationale de l'habitat ANAH ; fiscales pour l'aide à domicile notamment. Elles se présentent sous forme de crédit d'impôt ; les aides extralégales des mairies ou des conseils départementaux. Ces administrations peuvent compléter l'aide légale proposée sur l'ensemble du territoire français. Les mairies, par exemple, peuvent apporter des aides financières payer des frais exceptionnels, une facture d'électricité, etc. ou en nature qui sont attribuées au cas par cas. Où peut-on trouver des informations ? Pour simplifier les démarches et le regroupement des aides au maintien à domicile, il existe différents sites et services d'informations. Les sites d'information Le site de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie CNSA donne la possibilité d'accéder à des informations générales et à des contacts locaux pour les patients ou leur famille. Il s'adresse Aux personnes âgées et à leurs proches, en donnant accès au portail national d'information pour les personnes âgées et leurs proches rassemblant toutes les informations relatives au maintien à domicile. La CNSA a par ailleurs réalisé une série de vidéos pour les personnes âgées dans le cadre de la campagne Ensemble pour l'autonomie ». Diverses situations que peut rencontrer un sénior en perte d'autonomie y sont présentées. Aux personnes en situation de handicap et à leurs proches, en présentant la rôle des Maisons départementales des personnes handicapées MDPH. Ces lieux de service public sont destinés à accueillir, informer, orienter et accompagner les personnes dans cette situation et leur famille. Ce lien donne aussi accès à des fiches d'information des personnes handicapées, notamment sur les aides possibles et les démarches à effectuer pour y avoir droit. Les centres d'information de proximité Au niveau des départements, les Centres locaux d'information et de coordination CLIC sont des guichets d'accueil pour les personnes âgées, leur entourage et les professionnels de la gérontologie et du maintien à domicile. De nombreux Clic ont des antennes locales de proximité présentes dans les différentes régions. Au niveau des communes, les Centres communaux d'action sociale CCAS sont des établissements publics communaux intervenant dans l'aide sociale. Ces lieux permettent de donner accès aux aides légales qui sont identiques sur tout le territoire ; et aux aides facultatives ou extralégales qui dépendent de la politique de la commune. Il existe un CCAS dans chaque ville principale de France. La liste des organismes gestionnaires est consultable sur le site du Registre français du social et médico-social Ministère des Solidarités et de la Santé. Aides et soins à domicile. Site internet ministère des Solidarités et de la Santé. Paris [consulté le 18 novembre 2020] Franco A. Rapport de la mission Vivre chez soi ». Site internet ministère du travail, de la Solidarité et de la Fonction publique. Paris [consulté le 18 novembre 2020] Larbi K, Roy D. 4 millions de seniors seraient en perte d'autonomie en 2050. Site internet INSEE. Montrouge France ; 2019 [consulté le 18 novembre 2020] Dépliant présentant le portail national pour les personnes âgées visuel hommeDépliant - PDF, KoDépliant présentant le portail national pour les personnes âgées visuel femmeDépliant - PDF, Ko Campagne Ensemble pour l'autonomie » Service d'aide et d'accompagnement à domicile SAAD Service de soins infirmiers à domicile SSIAD Service polyvalent d'aide et de soins à domicile SPASAD des CCAS des CLIC dispositif Paerpa à domicile - Aides financières nationale de solidarité pour l'autonomie CNSALes services à la personne - SAP de compensation du handicap PCH Prado, le service de retour à domicile
Règle1/ Je me tiens bien à table. Grâce aux conseils délivrés par Laurence Caracalla dans son ouvrage "Le Savoir-vivre pour les Nuls" aux éditions First, découvrez comment faire les présentations, mettre un joli couvert, Les cultures latino-américaines présentent de nombreux contrastes d’un pays à l’autre, tant linguistiques qu’en matière de coutumes ou même de savoir-vivre. En effet, les standards de politesse ne seront pas les mêmes au Chili et au Venezuela par exemple. Or il est important, dans le cadre de voyages d’affaires ou si l’on travaille au sein d’une équipe multiculturelle incluant certaines cultures latino-américaines, d’avoir quelques notions de savoir-vivre en lien avec ces différents pays. Découvrez ci-dessous un panorama des règles de savoir-vivre à respecter au sein de huit cultures latino-américaines différentes ! 1. Mexique Le savoir-vivre au Mexique se traduit par une multitude de détails qu’il est important de prendre en compte si l’on souhaite bâtir des relations de confiance avec ses interlocuteurs et éviter tout malentendu. Il est ainsi recommandé de Rendre l’accolade le mode de salutation le plus fréquent au Mexique est l’accolade, y compris en milieu professionnel, ou encore la bise – une seule sur la joue droite, mais pas entre hommes Montrer de l’intérêt pour la famille et l’origine de votre interlocuteur et éviter d’aborder des sujets sensibles tels que la structure sociale du pays ou la politique par exemple Utiliser les formules de politesse telles que por favor », muchas gracias » ou encore mucho gusto » lorsque l’on vous présente quelqu’un la culture mexicaine est très à cheval sur les marques de politesse Ne pas oublier de donner un pourboire dans les restaurants à l’occasion d’un déjeuner d’affaires par exemple Soigner sa tenue vestimentaire, quels que soient le contexte ou la température ambiante même à 30° le costume est de mise La culture mexicaine est très à cheval sur les marques de politesse 2. Argentine Les Argentins sont généralement des personnes chaleureuses qui s’attendent à trouver chez leurs interlocuteurs, même étrangers, une attitude similaire. Il est de coutume de débattre sans fin jusque tard dans la soirée et de faire honneur à vos hôtes en finissant votre assiette et en ne refusant surtout pas le café ou le maté, la boisson nationale du pays. Les Argentins sont généralement des personnes chaleureuses 3. Bolivie La Bolivie est un pays multiculturel et multi-ethnique qui ne comptabilise pas moins de trente-sept langues officielles – on peut donc y être confronté à de très nombreuses règles de savoir-vivre différentes. Cependant, dans un souci d’unification, le président Evo Morales a élaboré le concept du vivre bien », que doivent partager tous les Boliviens. Cette approche implique de vivre en harmonie avec la nature et avec ses concitoyens, notions qui influent sur le savoir-vivre en Bolivie. La Bolivie est un pays multiculturel et multi-ethnique qui ne comptabilise pas moins de trente-sept langues officielles Il est ainsi bien perçu de montrer de l’intérêt pour l’histoire, la culture, les différentes ethnies du pays avoir le sens de la communauté rechercher le consensus et le dialogue avant tout respecter les différences écouter ce qu’a à dire votre interlocuteur sans lui couper la parole savoir boire avec modération se comporter de manière générale avec dignité et simplicité 4. Brésil Le Brésil est également un pays aux codes et usages bien spécifiques qu’il est important de respecter tant en milieu professionnel que dans la vie privée. Il est aussi important d’aider à débarrasser à la fin des repas Le rapport au temps est cependant très flexible, et il est parfois presque mal vu d’arriver à l’heure à une réception ou à une invitation – votre hôte ne sera vraisemblablement pas encore prêt à vous recevoir. D’après un article du Huffington Post, il est aussi important d’aider à débarrasser à la fin des repas. Comme dans d’autres cultures latino-américaines, la chaleur des contacts humains est très importante pour les Brésiliens, de même que la fameuse accolade. Le brésil étant également le pays des files d’attente à l’arrêt de bus, à la poste ou à la banque, il est nécessaire de s’armer de patience et très mal perçu de ne pas faire la queue. 5. Chili Le mode de salutation le plus courant au Chili est la bise – et l’on n’en fait qu’une seule – sauf entre hommes, car ces derniers se saluent généralement par une accolade. Une autre règle de savoir-vivre propre à la culture chilienne est de donner un pourboire aux nombreuses personnes – souvent jeunes – qui effectuent des mini services solidaires tels que mettre vos courses dans des sacs plastiques au supermarché ou laver votre pare-brise à la station essence. Le mode de salutation le plus courant au Chili est la bise Enfin, l’usage du tutoiement ou du vouvoiement est particulièrement complexe et dépend de l’âge, de la position sociale et du statut de votre interlocuteur. 6. Colombie Un Français arrivant en Colombie sera peut-être surpris par le manque de civilité constaté dans la rue et l’espace public en général les voitures ne s’arrêtent jamais pour laisser passer les piétons et c’est en général celui qui a le véhicule plus imposant qui a la priorité. Mais le savoir-vivre s’exprime autrement en Colombie, notamment par l’optimisme affiché – et quasiment permanent – des habitants, leur art de contourner le conflit, surtout en milieu professionnel, et le grand soin qu’ils prennent à soigner leur apparence – la Colombie est notamment un des pays les plus consommateurs de chirurgie esthétique. Le savoir-vivre s’exprime autrement en Colombie, notamment par l’optimisme affiché 7. Venezuela Au Venezuela comme dans de nombreuses cultures latino-américaines, il est naturel d’être en retard et de devoir subir des délais parfois importants pour toutes les démarches du quotidien, y compris au travail. C’est également un pays dans lequel le pourboire est obligatoire au restaurant, à ne pas négliger dans le cadre d’un déjeuner d’affaires par exemple, et il faut toujours demander la permission avant de photographier quelqu’un. C’est également un pays dans lequel le pourboire est obligatoire au restaurant 8. Pérou Au Pérou également il est d’usage de se saluer d’une poignée de main lorsque l’on vient de se rencontrer ou d’une seule bise entre deux femmes. De même, il est considéré comme très impoli de ne pas saluer lorsque vous entrez dans un magasin, et quand vous le quittez. En matière de codes vestimentaires, la culture péruvienne privilégie les vêtements sobres et élégants, ce qui implique d’éviter autant que possible les décolletés plongeants ou les tenues trop courtes pour les femmes, qui pourraient être mal interprétées. Enfin, il n’est pas gênant d’arriver quinze à vingt minutes en retard à un rendez-vous professionnel… en revanche il vaut mieux éviter de refuser le verre que l’on vous offre, sous peine de blesser votre interlocuteur ! En matière de codes vestimentaires, la culture péruvienne privilégie les vêtements sobres et élégants En résumé Quel que soit le pays d’Amérique Latine dans lequel vous vous rendrez, il sera toujours bien perçu que vous montriez de la curiosité pour le pays d’accueil et pour sa culture, de même que d’essayer de parler dans la langue du pays en question. Quelques notions de communication interculturelle pourront également vous être utiles pour construire des relations de qualité avec des collaborateurs issus de cultures latino-américaines. ZouyJ2J.