MerylDavis pose la question à Chen pour Olympic Channel. Un mois plus tard, à Milan, le jeune patineur américain installé en Californie devient à 18 ans le plus jeune champion du monde depuis Yevgeni Plushenko en 2001, avec à nouveau six quads dans son programme libre et une avance finale record de 47.63 points sur son dauphin, le Japonais vice-champion
L’étoile montante du sprint japonais, Kiryû Yoshihide, a brisé le mur des 10 secondes en parcourant les 100 mètres en 9 s 87, avec un vent de dos trop fort pour homologuer le temps, malheureusement. L’attente se fait fébrile de voir enfin le record du Japon s’établir officiellement sous les 10 secondes. Tamesue Dai, ancien médaillé de bronze sur 400 m haies aux Championnats du monde commente les capacités de Kiryû. Une puissance en accélération jamais vue chez les Japonais Kiryû Yoshihide a maintenant fait la preuve de son potentiel exceptionnel dans le sprint masculin. Lors du concours international d’athlétisme amateur Oda Mikio Memorial, dans l’épreuve du 100 m plat en 2013, il a conquis la victoire en 10 s 01, soit la seconde performance japonaise de tous les temps. Il avait alors seulement 17 ans. Depuis son entrée à l’Université Tôyô en mars 2015, il a gagné un tournoi au Texas devant l’Américain Ryan Bailey, 5e en finale des Jeux olympiques de Londres en parcourant la distance en 9 s 87, même si la performance ne fut pas homologuée, pour cause de vent arrière. Il suffit de visionner sa course pour s’apercevoir que l’accélération fournie à 30 mètres du départ n’a plus rien à voir avec les performances des sprinters japonais avant lui. Il a un niveau équivalent à celui des athlètes jamaïcains et états-uniens. Et il n’a que 19 ans ! En 2020 pour les Jeux olympiques de Tokyo, et au-delà , il est permis de croire qu’il fera jeu égal avec les meilleurs athlètes du monde. Kiryû Yoshihide ses performances sur 100 mètres Record personnel 10”01 2013 Concours international d’Athlétisme amateur Mikio Oda Memorial 17 ans 10”05 2014 Championnats universitaires du Kantô 10”22 2014 Championnat du Japon Record non homologué 9”87 2015 Victoire aux Texas Relays 19 ans Références Record du Japon 10”00 1998 Itô Kôji Record d’Asie 9”91 2015 Femi Seun Ogunode Qatar Record du monde 9”58 2009 Usain Bolt Jamaïque Une vitesse qui naît dans son thorax À la différence des athlètes d’origine africaine, le type de course en vigueur chez les sprinters japonais est une course qui ne leur fait pas lever les pieds très haut. Cette typologie est justifiée par la spécificité de l’angle pelvien et la répartition des masses musculaires, mais elle entraîne pour conséquence un balancement du haut du corps. Kiryû, pour sa part, est très efficace dans le balancement des bras, utilisant le haut de son corps de façon très habile pour augmenter sa vitesse. Son thorax est très massif, avec une musculature du tronc impressionnante. En outre, il a un muscle ilio-psoas, qui a pour fonction de tenir et projeter les jambes en avant, très développé. C’est là que réside le secret de la vitesse de Kiryû en sprint. D’un point de vue technique, sa course n’est pas encore parfaitement épanouie. Des points sont encore à améliorer les mains balottent sur le côté, le balancement du corps sur la fin. On ne peut pas dire que son potentiel physique soit exploité à 100%. En principe, il lui faudrait encore préciser son entraînement avant de pouvoir prétendre à descendre en dessous du 10 s 10, or, Kiryû, lui, est déjà tout près des 10 s 00 avec une technique de 10 s 20 ! Il court sur ses capacités naturelles, presque pas dégrossi, ce qui est une garantie qu’il peut encore s’améliorer. Franchir le mur des 10 secondes n’est qu’une question de temps De nombreux athlètes voient baisser leurs performances à leur entrée à l’université, du fait du changement d’environnement sportif. Kiryû, lui, n’a pas ce genre de problème. Ses capacités ont manifestement augmenté depuis qu’il était au lycée, où il a déjà établi son record personnel à 10 s 01. Quand il a couru en dessous des 10 secondes au Texas, la performance n’a pas été homologuée à cause d’un vent positif trop fort, mais en réalité, il est encore plus difficile de courir avec vent arrière, car un vent trop fort empêche d’envelopper correctement sa jambe en avant. Et il a tout de même réalisé 9 s 87 ! Ce chiffre est d’une signification très importante. Il nous dit tout simplement qu’avec encore un peu de travail technique, un record du Japon sous les 10 secondes n’est plus qu’une question de temps. Une inscription aux Championnats du monde à Pékin compromise Kiryû visait cette année une participation aux Championnats du Monde d’Athlétisme, qui auront lieu à Pékin du 22 au 30 août. Or, une blessure à la cuisse droite contractée lors d’un entraînement compromet grandement cette participation. Il lui faudra environ six semaines avant de reprendre l’entraînement et il a déjà manqué les Championnats du Japon qui commençaient le 26 juin. L’année dernière déjà , Kiryû avait dû décliner une rencontre asiatique à cause d’une douleur à la hanche et une déchirure musculaire à la cuisse gauche. Une tension à la cuisse gauche a de même été cause de son forfait à la finale des championnats universitaires du Kantô cette année. Kiryû semble donc assez sensible aux blessures. Deux causes sont envisageables de ce point de vue. Premièrement, s’il a un mental prêt à courir encore plus vite, sa musculature ne suit peut-être pas encore. Ou alors c’est au niveau technique, que de menus déséquilibres fassent porter un effort supplémentaire sur un seul côté, conduisant à la rupture. Dans le premier cas, l’entraînement peut régler le problème, mais dans l’autre cas, cela demandera une analyse très détaillée des déséquilibres dans l’effort pour rectifier la posture. Par exemple si c’est une habitude en course qui le mène à la blessure, il faudra l’identifier pour la corriger. Surtout qu’à ce niveau de performance, le moindre petit mouvement du corps peut déséquilibrer la charge musculaire sur une autre partie du corps et provoquer une douleur. Le travail de modification des pratiques de course est extrêmement difficile, seul un travail poussé avec son entraîneur peut porter des fruits. Gérer le moment de sa condition optimale Au troisième tour du tournoi de la Diamond League qui a eu lieu dans l’État de l’Oregon aux États-Unis le 30 mai dernier, le Chinois Su Bingtian a couru la disance en 9 s 99, devenant ainsi le premier athlète asiatique à passer la barre symbolique des 10 secondes. Kiryû ne sera donc pas le premier, mais de ce point de vue, le classement n’a pas grande importance. Bien plus importants pour un athlète sont les résultats aux Jeux olympiques une fois tous les quatre ans, et aux Championnats du Monde, tous les deux ans. C’est sur cet objectif que Kiryû doit fixer son objectif. Nul besoin de le lui rappeler, en fait, il doit bien en avoir conscience. Passer dans la catégorie des sprinters à courir sous les 10 secondes n’est qu’une étape, le véritable objectif est d’être présent à la finale du 100 m lors des JO de Tokyo. Quand on revoit ses performances jusqu’à ce jour, on s’aperçoit que tous ses records ont été établis en avril et mai. Dans l’avenir, pour ajuster sa préparation aux compétitions les plus importantes, il devra apprendre à gérer le point culminant de sa condition physique. À 17 ans, Kiryû Yoshihide égalise le record du monde junior, aux éliminatoires du Concours international d’Athlétisme amateur Mikio Oda Memorial 2013. Autre point capital, dans un événement sportif majeur, pour passer les éliminatoires, la demi-finale et la finale, il faut un réglage ultrafin de ses capacités sur 48 heures. Pour accéder à la finale, il faut courir deux fois sans se faire éliminer ». Et garder sa meilleure performance pour la troisième course. C’est du management de course se garder chaud en passant les éliminatoires. En plus de cela, il y a un mental à acquérir pour gagner une course décisive. Comment sortir le maximum de ses capacités quand la pression du public est énorme. Acquérir des méthodes de mental training est une condition sine qua non, et il faut être passé par toutes les expériences de l’entraînement et de la victoire. En ce qui concerne son potentiel physique, Kiryû l’a déjà prouvé. Mais les autres réquisitions pour faire tête haute sur la scène mondiale sont encore inconnues. Voilà le défi qu’il doit aborder à l’avenir. 24 ans lors des JO de Tokyo. Kiryû n’a pas encore 20 ans. Entre les Jeux olympiques et les Championnats du monde, une dizaine de grands rendez-vous l’attendent. Mais on peut regarder les choses à l’envers et se dire qu’il n’aura pas énormément d’occasions d’acquérir de l’expérience. Pour le moment, son objectif principal est les Jeux olympiques de 2020. Il aura 24 ans, le timing idéal. Avant ça, pousser le record du Japon dans les 9 secondes lui apporterait sans aucun doute une indéniable confiance en soi. Bien entendu, les Jeux olympiques ne sont pas la fin de tout et on peut encore marquer un record après les JO Asahara Nobuharu, médaille de bronze en relais 4 x 100 m aux JO de Pékin en 2008 a établi son record personnel à 10 s 02 troisième meilleure performance japonaise de tous les temps sur 100 m. à 29 ans ! Si Kiryû faisait passer le record du Japon sous la barre des 10 secondes, cela provoquerait sans nul doute un changement de conscience chez les autres athlètes. Je dois dire que j’adorerais voir deux ou trois Japonais sous les 10 secondes d’ici 2020, et les voir se mesurer sur la même ligne que les autres concurrents du monde entier à Tokyo ! D’après un original en japonais du 26 juin 2015. Photo de titre Jiji Press, Tokyo, 11 mai 2014.
Avec97 mètres, Marianna Gillespie a battu le record du monde d'apnée en poids constant bi-palmes de l'AIDA, et Abdelatif Alouach est devenu champion du monde en descendant à 111 mètres, lors
Ma journée a merveilleusement bien commencé j'ai rencontré de petits Singapouriens pour un programme d'initiation au sport sur la promenade le long de la Baie de la Marina. Je leur ai parlé de mon expérience en tant que sportif de haut niveau et leur ai enseigné quelques mouvements de gymnastique élémentaires comme la roulade avant et l'appui renversé. Et voir les sourires illuminer leur visage, croyez-moi, ça n'a pas de prix ! Ensuite, je suis resté pour assister à une autre rencontre avec un autre athlète modèle, Wilson Kipketer athlétisme. Je trouve toujours intéressant et motivant d'écouter ce que les autres athlètes ont à dire. Après cela, nous avons posé ensemble pour des photos, beaucoup de photos. Je me suis ensuite rendu au village olympique de la jeunesse où j'ai participé à un atelier "Game Plan" et visité l'exposition "Career Corridor". Comme je suis arrivé tôt, j'ai pu déjeuner dans le restaurant du village avec les athlètes. J'y ai rencontré une cycliste bolivienne qui voulait devenir professeur. J'ai fait de mon mieux pour l'encourager à poursuivre cet objectif en plus de sa carrière sportive. Certains jeunes athlètes n'ont pas encore réfléchi au métier qu'ils aimeraient faire, aussi leur ai-je rappelé qu'une solide instruction leur ouvrirait davantage de portes. Puis je suis allé regarder un peu de gymnastique au Palais des sports de Bishan et entre deux engins, j'ai fait un saut au stade d'athlétisme pour suivre l'épreuve de saut à la perche qu'a remportée ma perchiste préférée, la Suédoise Angelica Bengtsson, avec un saut à 4,30 mètres. J'ai eu le plaisir de suivre la compétition en compagnie de la légende du saut à la perche, l'Ukrainien Sergey Bubka. Il m'a expliqué en détail la technique d'Angelica et ce qu'elle devait encore améliorer. Quand il est venu suivre la compétition de gymnastique, je lui ai bien évidemment retourné la faveur en lui parlant de mon sport !
Natationmarathon. le 06 novembre 2020. Lors des trois premières éditions des Jeux Olympiques de l’ère moderne, toutes les compétitions de natation étaient pratiquées en « milieu naturel », puisque les piscines n’existaient pas. Dès 1908, les épreuves sont organisées en piscine, et les compétitions organisées en eau libre ne
Question - La philosophie du baron Pierre de Coubertin, le fondateur des premiers Jeux olympiques de l'ère moderne, en 1896, incarnait les valeurs de son temps. Aujourd'hui, alors que les Jeux de 1996 se profilent à l'horizon, nous sommes à l'aube du vingt et unième siècle. Le mouvement olympique est-il toujours d'actualité et quelle est la place des États-Unis dans tout cela? M. Walker - Le mouvement olympique est sans aucun doute d'actualité dans le monde entier. Pensez-donc, il y a près de deux cents pays qui vont participer aux Jeux. Il y a cent ans, ils n'étaient que treize à y prendre part, ce qui correspondait à peu près à trois cents athlètes, alors qu'on en comptera dix mille à Atlanta. La leçon que l'on doit en tirer avant tout, c'est qu'en dépit des différences culturelles et linguistiques, il n'y a aucune raison de considérer la discorde générale comme inévitable. Il est cependant important d'établir une distinction entre le mouvement olympique et les Jeux olympiques. Lorsque Pierre de Coubertin a eu l'idée des Jeux, dans la foulée de la guerre franco-prussienne et pendant l'affaire Dreyfus, alors que la France lui paraissait terriblement meurtrie et plongée dans la décadence, il cherchait le moyen de pousser les peuples, et en particulier ses compatriotes, à fraterniser. L'important, il en était convaincu, n'était pas de gagner; c'était de participer. C'était l'essence même des sports, tels qu'il les concevait. Le général Douglas MacArthur tint des propos analogues bien des années plus tard c'est dans le terrain des rivalités amicales qu'il faut semer les graines qui, plus tard, en d'autre lieux, porteront les fruits de la victoire, disait-il. Malheureusement, la commercialisation commence à toucher les Jeux. La couronne de lauriers et l'honneur d'allumer la flamme olympique comptent moins maintenant que les médailles d'or et les milliers de dollars que peuvent gagner les athlètes en faisant de la publicité. Même si on ne retourne pas au temps de la couronne de laurier, ce n'est pas une raison pour se laisser dominer par l'appétit du gain. Entre ces deux extrêmes, nous devons essayer de retrouver certaines des valeurs premières du mouvement olympique. Question - Pouvez-vous approfondir encore la question de la différence entre le mouvement et les Jeux olympiques? Réponse - D'un côté, il y a la fièvre des Jeux - vingt-six disciplines dans vingt-huit sites, une manifestation sportive qui se chiffre à des milliards et des milliards de dollars. De l'autre, il y a les cinq caractéristiques fondamentales du mouvement l'idéal, la concentration, la persistance, la discipline et la détermination. Ces valeurs s'expriment non seulement pendant les seize jours de gloire», mais aussi pendant les olympiades, de sorte qu'elles façonnent le style de vie des jeunes athlètes. Le mouvement olympique englobe des stages d'entraînement et de perfectionnement, la création d'emplois et des programmes en faveur des moins expérimentés. Ce sont des valeurs dont il faut encourager le développement à long terme, en tirant parti des multiples occasions d'enseigner qui se présentent dans les gymnases aussi souvent, si ce n'est plus, que dans les salles de classe. Il faut faire comprendre aux jeunes que le succès est un voyage, et non pas une destination. Je ne pense pas qu'on ait perdu cela de vue, mais le public n'en entend pas beaucoup parler. La vérité, c'est que les Jeux olympiques révèlent ce qui a été appris dans le cadre du mouvement olympique. Ce n'est pas quelque chose qu'on apprend pendant les Jeux à ce moment-là , on se contente de montrer ce qu'on sait.
Pourles Français il n’y pas de différence entre les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques, l’important est la performance des athlètes — Caisse d’Epargne (@Caisse_Epargne) October 6, 2015. Alors que le CIO songerait à assouplir la règle 40 liée à la publicité et l’utilisation marketing des athlètes pendant les Jeux Olympiques, l’arrivée du
le 06 novembre 2020Les premiers vélos sont construits dans les années 1850, notamment en France, dans une forme assez éloignée de ce que nous connaissons aujourd’hui. Il faut attendre les années 1870 pour qu’en Angleterre les compétitions de cyclisme sur piste en bois prennent leur essor, avec par exemple la première course de six jours qui eut lieu en 1878, à Londres. La piste gagne rapidement en popularité, et se structure avec la création de l’International Cycling Association. Cette organisation permet le déroulement de la première compétition considérée comme un championnat du monde à Chicago, en brefLe cyclisme sur piste se court ainsi dans un vélodrome, dans différents formats d’épreuves de vitesse individuelles et par équipes. Un vélodrome dispose d’une piste de 250m aux virages relevés, sur laquelle les cyclistes évoluent avec une aisance impressionnante. Les vélos diffèrent principalement de ceux utilisés sur route par leur pignon fixe, et leur absence de types de courses se déroulent sur piste, chacune détient ses spécificités, certaines reposent plus sur la tactique ou la puissance que d’autre ; il y a donc une certaine différence entre un effort de quelques tours en sprint individuel, et la course de 25km en groupe qui clôture l’ olympiqueDiscipline olympique historique et présente depuis les premiers Jeux de l’ère moderne, le cyclisme sur piste ne disparaît du programme olympique qu’à une brève reprise, aux Jeux Olympiques de Stockholm, en 1912. Les femmes ont dû cependant attendre les Jeux de Séoul 1988 pour entrer au programme cours de ces plus de 120 ans d’histoire, les pays européens se sont taillé la part du lion, avec notamment la Grande-Bretagne, la France et les Pays-Bas ou encore l’Italie. Mais les autres pays ne sont pas en reste et progressent à chaque édition, à l’image de l’Australie qui remportait dix médailles dont six en or lors des championnats du monde en 2024Les épreuves de cyclisme sur piste seront organisées du 5 au 11 individuelle femmes/hommes Vitesse par équipe femmes/hommes Keirin femmes/hommes Poursuite par équipe femmes/hommes Omnium femmes/hommes Madison femmes/hommes Site sportif en 2024Les épreuves de cyclisme sur piste de Paris 2024 se dérouleront dans le tout récent fleuron de la Fédération Française de Cyclisme inauguré en 2014, le Vélodrome national de internationale Union Cycliste Internationale UCI © Phil Walter/Getty Images
LesJeux Olympiques, à l’instar des Expositions universelles auparavant, reflètent désormais la puissance des nations et tendent à exacerber la compétition entre elles. Les Jeux olympiques apparaissent alors de plus en plus comme des lieux de revendications politiques, de contestations, d’exclusions punitives, de boycotts.
Les Jeux Olympiques antiques avaient lieu tous les quatre ans dans la cité grecque d'Élis. Ils ont duré d'environ 800 avant J-C à 400 après J-C. C'est sous l'impulsion de Pierre de Coubertin que les Jeux Olympiques modernes sont créés, en 1894. Ayant d'abord lieu tous les quatre ans dans un pays différent à chaque fois, ils ont ensuite été séparés en jeux d'été et d'hiver, qui ont chacun lieu tous les quatre ans, mais en décalage. Il y a donc actuellement des Jeux Olympiques tous les deux ans. Lors des premiers Jeux Olympiques antiques, il n'y avait qu'une épreuve, la course du stade. De nouvelles disciplines se sont ajoutées peu à peu dont certaines réservées aux enfants et la liste a fini par se stabiliser. Les Jeux Olympiques modernes sont sur ce plan plus instables il y a régulièrement de nouvelles épreuves.
Lasemaine prochaine le Portugal sera le théâtre des dernières compétitions internationales de voile avant les Jeux Olympiques de Tokyo. En 470 (dériveur double) les équipages sélectionnés pour les Jeux, Camille Lecointre / Aloise Retornaz et Kevin Peponnet / Jeremie Mion, disputeront leur championnat d’Europe à Vilamoura du 2 au 7 mai.
Processus fluide et institutionnalisé, la désignation des sélectionnés nippons pour les championnats du monde a donc connu un nouvel épisode ce week-end. Officialisés samedi et dimanche en fin d’après-midi, les titulaires japonais qui iront à Tashkent, du 6 au 13 octobre, ont été choisis selon deux critères principaux. Le premier était de remporter le championnat du Japon. Le second tenait compte des résultats sur les années 2021 et 2022 championnats du monde 2021, Jeux olympiques, Grands Chelems depuis septembre. Des critères pris dans leur unicité ou, souvent, dans leur cumulativité. Ainsi, neuf sélectionnés sont des vainqueurs de l’événement du week-end à Fukuoka Funa Tonaki -48kg, Haruka Funakubo -57kg, Megumi Horikawa -63kg, Shiho Tanaka -70kg, Shori Hamada -78kg, Hifumi Abe -66kg, Soichi Hashimoto -73kg, Takanori Nagase -81kg et Kosuke Mashiyama -90kg. Parmi eux, deux champions olympiques masculins Abe et Nagase, une féminine Hamada et une vice championne olympique Tonaki. En -57kg, Haruka Funakubo reste sur deux victoires à Paris, en octobre et février. Rappelons également qu’elle est la seule triple championne du monde juniors de l’histoire. Avec sa victoire en finale de ces championnats contre Tsukasa Yoshida, titulaire olympique à Tokyo, elle devient la nouvelle n°1 de cette catégorie au niveau nippon. Un basculement de leadership temporaire ou durable ? En -63kg, en l’absence de Miku Tashiro titulaire aux JO, Megumi Horikawa sera la n°1 nippone, elle qui a gagné le Grand Chelem de Tel-Aviv. Une opportunité que Horikawa ne devra pas manquer avec Nami Nabekura en embuscade. En -70kg, Shiho Tanaka, victorieuse du Zen Nihon 2021 fin décembre, mais également en Israël, prend pour l’instant le leadership national après la retraite de Chizuru Arai, titrée au Budokan l’été dernier. Tanaka, vingt-trois ans, déjà en course pour le ticket olympique avec, sans doute, Saki Niizoe et Utana Terada. En -52kg, Uta Abe, la double championne du monde et championne olympique sera du voyage en Ouzbékistan. Elle ne finit certes que troisième samedi. Un résultat étonnant à première vue mais dont la raison trouve sa cause dans le forfait de l’étudiante de Nittai Dai avant sa demi-finale. Opérée des deux épaules après les JO, celle-ci n’a repris l’entraînement que depuis peu et a ressenti quelques douleurs après son premier combat remporté et a préféré ne pas prendre le moindre risque. Pour l’instant, Katsuyuki Masuchi a décidé de ne doubler qu’une catégorie. Il s’agit des -48kg avec la présence de Natsumi Tsunoda. Battue en finale ce samedi, la présence de cette spécialiste du ne-waza à Tashkent s’explique par son titre de championne du monde en titre. Une configuration strictement identique pour Joshiro Maruyama. Double champion du monde, le formidable technicien de chez Miki House ira chercher un troisième titre aux côtés d’Hifumi Abe, qui l’a battu dimanche en finale des -66kg aux pénalités. Un combat attendu par beaucoup, mais loin des duels déjà légendaires que les deux meilleurs -66kg du monde nous ont offerts ces dernières années. En phase de reprise tous les deux après leur titre respectif en 2021, ils seront à coup sûr bien plus tranchants et déterminés en octobre à Tashkent, même si ces deux incroyables judokas nous ont gratifié de mouvements d’une pureté insolente un ippon-seoi-nage en sen no sen pour Abe lors du premier tour, un uchi-mata à l’équerre pour Maruyama en demi-finale. Le duel entre Abe, chouchou des médias et du public nippon, et Maruyama, adulé pour son classicisme et sa sobriété made in Tenri» connaît donc une nouveau départ. Arrivée prévue pour Paris 2024. En -73kg, Shohei Ono a donc préféré le Zen Nihon au championnat national. Un choix qui de fait empêchait le génie de Tenri d’aller chercher un quatrième titre mondial cet automne. Mais est-ce au fond une priorité de celui désormais considéré au Japon comme le plus grand poids moyen de l’histoire du judo nippon ? Double champion olympique, triple champion du monde, ce dernier semble caler sa planification olympique sur celle de l’olympiade précédente une année de césure avant un retour aux affaires ponctué de sorties rares mais toujours victorieuses. Si une retraite avait été envisagée avant Tokyo 2021, l’idée de rejoindre son sempai» de Tenri, Tadahiro Nomura, dans la légende du judo avec trois titres olympiques a rapidement fait son chemin dans la tête du -73kg d’Asahi Kasei. Sensible à la culture japonaise il est fan de sumo et à l’histoire de sa discipline, Ono, par sa participation au Zen Nihon le 29 avril, donne ainsi l’impression de vouloir s’inscrire dans les traces de l’autre légende du judo japonais des catégories de poids intermédiaires. Un certain Isao Okano. Nimbé d’une aura presque intimidante – son désir de ne jamais attirer la lumière à soi et une maîtrise de ses émotions qui confine à l’ostentation renforce cette dernière – Ono sortira sans doute peu à l’international, comme il le fait depuis maintenant six ans. Une stratégie dont avait profité Soichi Hashimoto pour se positionner comme le n°1 alternatif en 2017, un titre de champion du monde à la clé. Bien décidé à ne rien lâcher, le spécialiste de sode-tsuri-komi-goshi aura, avec sa victoire dimanche, une nouvelle occasion d’aller chercher un titre planétaire et de se vendre comme n°1 bis ou presque. En -81kg, Takanori Nagase a profité de ce championnat pour montrer aux deux jeunes loups que sont Sotaro Fujiwara et Takeshi Sasaki, impressionnants vainqueurs du Grand Chelem parisien en février et en octobre dernier, qu’il restait le patron. Le ashi-guruma placé à Fujiwara en finale est une pure merveille, dans le plus pur style nagaséen». Auparavant, Fujiwara avait dominé Sasaki en demi-finale d’un ippon-seoi-nage. En -90kg, Kosuke Mashiyama, vainqueur du Grand Chelem de Bakou en octobre dernier sa première sortie internationale seniors pour ce judoka de vingt-trois ans est un peu l’invité surprise d’une catégorie où l’on attendait plus Sanshiro Murao, en or à Paris en février, voire le titulaire olympique de Tokyo, Shoichiro Mukai. Vainqueur de ces championnats du Japon, Mashiyama fait la différence avec Murao sur ce critère pour valider son billet pour Tashkent. Reste deux cas à analyser. L’absence, d’abord, de Genki Koga en -60kg. Vainqueur ce week-end de Naohisa Takato sur un amour de de-ashi-barai, le fils de la légende Toshihiko n’est pour l’instant pas du voyage en Asie centrale, contrairement au lutin malin de Park 24, couronné à Tokyo en juillet 2021. La faute à une prestation terne lors des mondiaux 2021 de Budapest et à sa cinquième place à Paris en octobre ? L’autre cas est celui des -100kg. Forfait de dernière minute pour blessure, le champion olympique Aaron Wolf n’a pas été retenu. Tout comme Ryunosuke Haga, vainqueur dimanche – et de fort belle manière ! – à qui a été préféré Kentaro Iida, pourtant non classé aux championnats du monde l’année dernière tout comme à Paris à l’automne dernier, et seulement » en bronze à Bakou et Paris en février. Est-ce une question générationnelle ? Haga n’a pourtant que trente ans. Iida, lui, vingt-trois. Sur les deux catégories des +78kg et +100kg, le toutes catégories » servira, comme d’habitude, de moment décisif. Une catégorie des +100kg qui fut dimanche au cœur d’une des sensations de l’événement puisqu’un double hansokumake a été attribué à Hyoga Ota et Tatsuru Saito en demi-finale ! Un championnat où beaucoup de combats se jouèrent aux pénalités. il y eut tout de même de purs moments de judo, compilés dans cette vidéo Navigation de l’article
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différence entre jeux olympiques et championnat du monde